30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 13:48

http://i38.servimg.com/u/f38/14/27/60/71/affich10.jpgCette fois-ci, le flic qui ne fait pas la demi-mesure, est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment après s'être rendu à Moscou pour aider son fils Jack, qu'il avait perdu de vue. Ce qu'il ignore, c'est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d'armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d'une guerre imminente, les deux McClane vont découvrir que leurs méthodes radicalement différentes vont aussi faire d'eux des héros que rien ne peut arrêter...

Le retour de L'agen McClane au cinéma, 6 ans après le dernier opus, a le mérite de nous en mettre plein la vue. De plus nous avons droit à deux McClane pour le prix d'un: le fils de John McClane, interprété par le jeune Jai Courtney (la série Spartacus), est tout aussi casse coup et tête brûlée que son père. Réalisé par John Moore ("En territoire Ennemi", "Max Payne", "666 la malédiction"), le film est une explosion de scènes d'action spectaculaires dotée d'une bande sonore électrisante et d'effets spéciaux renversants. Néanmoins le scénario bénéficie de quelques lacunes qui alourdissent certaines scènes et plombent le déroulement de l'action. En effet, le film comporte quelques longueurs qui ralentissent la trame de l'action mais grâce au talent déjà remarqué de John Moore, l'intrigue repart de plus belle dans toutes les directions pour notre plus grand plaisir. Côté casting, nous retrouvons bien évidemment Bruce Willis aussi casse coup que dans les précédents "Die Hard" mais aussi Sebastian Koch ("Sans identité", la série "Camelot"), Mary Elizabeth Winstead ("Boulevard de la mort", "Destination finale 3") et Cole Hauser ("Pitch Black", "La crypte").

Bref un nouveau "Die Hard" tout aussi explosif et spectaculaire que les précédents opus réalisé par un Johnn Moore en très grande forme et ceux malgré la faiblesse d'un scénario écrit à la va-vite et à quelques longueurs.

Note: 6,5/10 .

http://i38.servimg.com/u/f38/14/27/60/71/a-good10.jpg

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 13:18

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image422.jpgAprès avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des G.I. Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses G.I. doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton...

En 2009, Stephen Sommers avait mis la barre très haut avec son "G.I. Joe - Le Réveil du Cobra", un film d'action bourré de séquences époustouflantes et d'une petite pointe d'humour qui avait remporté un vif succès au box office international. Quatre ans plus tard, c'est à Jon M. Chu ("Sexy Dance 3 : The Battle 3D"...) que l'on confie les commandes du second opus avec à son bord quelques retrouvailles du précédent volet comme Jonathan Pryce ("Pirates des Caraïbes - Jusqu'au bout du monde"...), Byung-hun Lee ("Red 2"...) ou encore Channing Tatum ("Magic Mike"...) mais aussi de nouveaux visages dont certains ne vous seront pas inconnus : Dwayne Johnson ("Fast & Furious 6"...), Joseph Mazzello ("Jurassic Park"...), RZA ("Django Unchained"...), Ray Stevenson ("Thor"...), Adrianne Palicki ("L'aube rouge"...) et bien sûr notre très cher Bruce Willis ("Die Hard : Belle journée pour mourir"...).

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image232.jpgMême si ce volet n'échappe pas non plus aux clichés du cinéma hollywoodien, l'ensemble parvient tout de même à nous divertir, tout autant que le premier, malgré aussi un scénario un peu classique. Néanmoins, comme on le présumait, l'intrigue réserve son lot de rebondissements et de scènes spectaculaires. Citons, par exemple, les plans vertigineux de la poursuite sur les flancs de la montagne (en 3D, le résultat doit être renversant) ou encore l'incroyable, mais pourtant courte, séquence de destruction d'une ville entière... Visuellement magnifique !...

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image155.jpgEn résumé, avec "G.I. Joe : Conspiration", les nouvelles aventures des agents de l'équipe d'élite américaine G.I. Joe satisferont très certainement les fans du genre qui apprécieront les nouvelles péripéties toujours aussi mouvementées à grand renfort d'effets spéciaux hallucinants.

Note : 7,5/10.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 15:18

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image143.jpgLe jour où des trafiquants capturent et enlèvent les deux éléphants avec lesquels il a grandi, Kham fait le serment de les retrouver pour l'honneur de son peuple. Sa promesse l'amène jusqu'en Australie où il doit affronter un puissant gang sans scrupules. Heureusement, sa maîtrise du Muay-Thaï, un art martial d'une rare violence, lui permet de surmonter les obstacles...

Le réalisateur Prachya Pinkaew, qui nous avait offert l'excellent "Ong-Bak" en 2003 devenu culte pour les très nombreux fans du genre, reprend du service deux ans plus tard avec "L'Honneur du Dragon". Ainsi, le cinéaste fait de nouveau appel à son acteur fétiche, qui n'est autre que Tony Jaa, qu'il avait rencontré dans "Ong-Bak" pour interpréter le rôle principal de son nouveau métrage toujours aussi fidèle à sa réputation : spectaculaire et violent. La véritable faiblesse du nouveau film de Prachya Pinkaew reste, sans conteste, son scénario simpliste qui manque cruellement d'originalité mais on s'aperçoit très vite que le réalisateur se rend parfaitement compte que le principal intérêt de son long métrage reste incontestablement ses scènes de combats vertigineuses et hallucinantes. C'est pour cela qu'il ne faut pas trop s'attarder à apprécier à sa juste valeur la qualité scénaristique de l'intrigue mais plutôt à savourer les très nombreuses scènes d'action où Tony Jaa exécute avec force et souplesse les séquences de baston et prouve ainsi, à tous ses fans, la maîtrise de son art. De plus, nous avons l'occasion d'assister à un plan séquence incroyable de quatre minutes qui en dit véritablement long sur le talent indéniable de l'acteur. Une véritable prouesse physique quand on sait que la scène a été répétée au total cinq fois pour atteindre la quasi-perfection... Bref, chapeau...

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image144.jpgPour résumer, "L'Honneur du Dragon" possède un scénario bien trop léger mais démontre sans hésitation le talent inépuisable de Tony Jaa pour les arts martiaux. A noter, la présence de Jon Foo ("Tekken", "Bangkok Renaissance"...) dans le rôle du combattant utilisant l'art Wushu...

Note : 6,5/10.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 15:32

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image140.jpg1874. Lazaro Valdemar, riche photographe, s'installe avec sa famille dans une vaste demeure victorienne pour y fonder un orphelinat. Il apprend alors que la bâtisse a été édifiée à un emplacement décrit par de nombreux ouvrages ésotériques. Lorsque sa femme tombe malade, il se livre bientôt à d'étranges expériences occultes dans le but de la guérir. Les forces qu'il va réveiller alors dépassent tout ce qu'il peut imaginer...

Sur un scénario original et d'après l'univers de l'auteur à succès H. P. Lovecraft, spécialisé dans les romans de science-fiction, d'horreur et de fantastique, le long métrage espagnol "La Herencia Valdemar", écrit et réalisé par José Luis Alemán, s'offre le luxe d'une sortie française en DVD et BLU-RAY éditée chez Condor Entertainment en deux parties. La première partie de l'intrigue appellée à l'occasion "Le Territoire des Ombres : Le Secret des Valdemar" pourrait se résumer simplement comme une sorte d'introduction à l'histoire qui se déroule à la fois dans le présent et le passé grâce à d'habiles flashbacks. Ainsi, dans cet opus, on se concentre surtout sur la présentation des différents protagonistes et le mystère qui entoure la famille des Valdemar. Bref, autrement dit, les rebondissements sont peu nombreux, il y a quelques longueurs et les scènes d'action n'arrivent qu'aux toutes dernières minutes du métrage mais elles annoncent une seconde partie bien plus mouvementée... Les effets spéciaux (dont les maquillages) sont réussis tout comme ceux en numériques, pas de déception à ce niveau là.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image222.jpgPour le casting, leurs noms ne vous diront pas grand chose mais pour certains, vous les reconnaîtrez certainement : Daniele Liotti ("L'enquête sacrée"...), Óscar Jaenada ("Pirates des Caraïbes - La fontaine de Jouvence"...), Laia Marull ("Ne dis rien"...), Silvia Abascal ("Ma mère préfère les femmes (surtout les jeunes...)"...) et Santi Prego ("The Way"...).

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image317.jpgEn résumé, même si les rebondissements sont peu nombreux, la trame réserve tout de même quelques surprises et un final très intéressant qui annonce un deuxième volet prometteur...

Note : 6,5/10.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:43

http://i38.servimg.com/u/f38/14/27/60/71/collec10.jpgLe jeune homme Arkin, après avoir échappé aux griffes vicieuses d'un serial killer surnommé "le collectionneur", doit se résoudre à aller sauver la fille d'un père fortuné, qui a été enlevée par ce fou dangereux.

Cette suite réalisée deux ans après un premier film en 2009 a le mérite d'être vraiment réussi. "The Collection" est en effet la suite de "The collector" écrit et réalisé par Marcus Dunstan. Un film d'horreur n'avait pas été aussi flippant depuis la saga des "Saw". D'ailleurs l'un des scénaristes a participé à l'écriture de quatre volets de la saga, et cela se ressent dans la trame générale du film de Dunstan. Côté scénario, nous retrouvons donc un psychopathe coiffé d'un masque (dont nous verrons jamais le visage malheureusement) qui décide de kidnapper des gens afin de leur faire subir les pires tortures. S'ajoute à cela des pièges dissimulaient dans tout le bâtiment qui risquent à tout moment de leur tomber dessus. D'accord les ressemblances avec "Saw" sont flagrantes mais le résultat est impressionnant. Nous suivons donc, avec attention, le parcours d'un petit groupe de survivants qui essayent tant bien que mal de sortir vivant du bâtiment sans tomber nez à nez avec leur assassin. Le réalisateur multiple les plans larges et rapides tout en maintenant une tension malsaine tout le long du métrage. Les scènes gores sont vraiment réussies en particulier la scène de la moissonneuse batteuse du début qui reste originale et spectaculaire. La psychologie des personnages restent néanmoins mis un peu à l'écart, les scénaristes ayant préfèraient se concentrer sur l'action et les scènes d'horreur. De ce côté là, nous avons été servis.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image127.jpgBref un film d'horreur un peu répétitif dans le contenu, les ressemblances avec la saga "Saw" étant trop flagrantes, mais le résultat à l'écran est terrifiant et extraordinairement efficace. Une vraie réussite.

Note: 7,5/10.

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 12:40

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image142.jpgR est un zombie qui observe et qui pense. Beaucoup. Mort d’ennui devant l’inaction caractéristique de ses camarades, il espère un jour pouvoir redécouvrir la sensation d’une chaleur humaine, faire autre chose que des grognements pour échanges dialogués. Lorsque Julie, fille du chef de la résistance humaine, croise son chemin, c’est le coup de foudre intégral pour R qui prend la jeune fille sous son aile. Cette dernière, d’abord effrayée par la repoussante apparence du jeune homme, finit par se décontracter et amorce un dialogue avec lui. Sans le savoir, les deux jeunes gens ont lancés une révolution qui ne sera pas sans conséquence. Et si "l’amour rendait vivants" ?

Ca y est, nous y sommes enfin. Oubliez la disette narrative d’un Hansel & Gretel, jetez aux orties la pauvreté visuelle de tous ces blockbusters prémâchés sortis de l’usine hollywoodienne. Enfin, un pitch original ne donne pas lieu à une paresse cinématographique mais atteint plutôt un équilibre merveilleux, mélange d’inventivité formelle et d’une percutante alchimie. Voilà bien longtemps qu’un long-métrage n’avait pas autant su faire fi de ses propres handicaps pour mieux embarquer son spectateur dans la beauté d’un feu d’artifice revécu, ou partageant la tendresse naissante entre deux improbables amants. "Warm Bodies" n’est pas vraiment un film de zombies ni une romance au sens absolu du terme. C’est un mix habile entre les deux, un cocktail fait d’une atmosphère réellement angoissante et d’un amour qui fait fi des frontières, allégorie de deux étrangers pour qui "dépasser les apparences" est d’abord créateur d’une contagion humaniste. En mariant habilement les deux aspects, le tout saupoudré d’un zeste de comédie, "Warm Bodies" s’impose comme un long-métrage original et surprenant de bout en bout. Le récit a beau s’alourdir d’une voix-off explicative et de quelques chutes de rythme, il n’en reste pas moins traversé ça et là d’idées exploitant à merveille le contraste entre les deux espèces, autant qu’il tient par une cohérence psychologique à toute épreuve, où l’acceptation de l’autre est compliquée par les préjugés et les habits de moine. La mise en scène aérienne de Jonathan Levine ne fait que décoller cette solide base, voir lui donne une émotion foudroyante au détour d’un final qui émeut à plus d’un titre. De la même manière, les acteurs sont brillamment castés, avec une mention pour Rob Corddry en meilleur ami zombie dont la retenue rend le side-kick de service complexe et attachant.

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image234.jpgRajoutez-y une bande originale de très (voir très très) bon goût, et vous obtenez une vraie surprise qui échappe à toute catégorisation, parfumé d’un romantisme référentiel qui touche droit au cœur.

Note : 8/10.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:11

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image147.jpgA la suite d'une soirée alcoolisée, une femme se réveille aux côtés d'un homme mystérieux qui lui est totalement inconnu. Séduite et embarrassée à la fois en discutant avec lui, elle est brutalement assassinée par ce dernier dans un moment de passion. Alors qu'elle est condamnée à revivre le même destin encore et encore : être tuée et se réveiller auprès de cet homme, elle essaye à chaque réveil d'en connaitre plus sur lui et ses démons pour sauver sa vie...

Pour son premier film en tant que réalisateur et scénariste, Miguel Urrutia a mis les petits plats dans les grands pour son surprenant "Wake Up and Die" en soignant à la fois le fond et la forme de son métrage. Effectivement, concernant le fond, on peut déjà féliciter l'auteur de nous offrir une histoire originale qui, malgré quelques longueurs et répétitions, tient en haleine le spectateur jusqu'à la fin grâce en partie à la présence quasi-omniprésente d'un certain suspense et d'une atmosphère pesante. Nous sommes ainsi face à une intrigue presque dérangeante où l'érotisme fait part à la violence de scènes d'horreur, on ne peut plus, réalistes et choquantes. De plus, au niveau de la forme, que ce soit l'étalonnage, la photographie, la réalisation ou le montage, rien n'a été fait au hasard, chaque plan est soigneusement mis en boîte et la post-production a fait le reste. Du très grand art... Bien sûr, "Wake Up and Die" n'est pas aussi dénué de défauts comme des faiblesses dans le scénario où le mélange des genres n'est pas forcément bien développé ou encore un final un peu trop vite expédié. Mais, quoi qu'il en soit, nous sommes tout de même conquis.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image225.jpgEn résumé, malgré quelques imperfections, le premier essai cinématographique de Miguel Urrutua est une très bonne surprise qui ravira assurément les fans du genre et plus encore. Pour un public averti tout de même...

Note : 7,5/10.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 11:23

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image145.jpgTueur à gages à La Nouvelle-Orléans, James Bonomo, dit "Jimmy Bobo", a pour règle de ne jamais tuer un innocent. Après l’exécution d’un contrat, il laisse derrière lui un témoin, vivant. Pour le punir de ce travail bâclé, son partenaire Louis est abattu par un mystérieux assassin. Lorsque l’inspecteur de police Taylor Kwon arrive en ville pour rejoindre son équipier et suivre une nouvelle piste sur une ancienne affaire, il découvre que celui-ci a été tué. Tous les indices accusent Jimmy et son complice désormais disparu, Louis. Pour trouver qui a tué leurs partenaires respectifs, le flic et le tueur à gages vont être forcés de faire équipe. Bien que chacun d’un côté de la loi, ils vont vite se rendre compte que la frontière est mince...

D'un côté, nous avons notre très célèbre Sylvester Stallone, récemment vu dans "The Expendables 1 et 2" et de l'autre nous avons Walter Will connu pour avoir réalisé "Supernova" avec James Spader et Peter Facinelli mais aussi pour avoir produit la saga "Alien", les deux volets de "Alien Vs Predator" et dernièrement "Prometheus" de Ridley Scott. Nos deux compères sont ici réunis pour un polar à l'apparence classique mais terriblement efficace avec "Du Plomb dans la Tête". Avec un casting plutôt séduisant qui regroupe aussi devant la caméra Jason Momoa (Conan...), Christian Slater (Broken Arrow ...) ou encore Sung Kang ("Fast & Furious 6"...) et Sarah Shahi ("Chicago Fire"...), le long métrage dispose d'un scénario captivant et plutôt bien écrit qui réserve quelques rebondissements et autres retournements de situation malgré le fait que l'on pourrait reprocher un manque certain d'originalité et quelques longueurs par moment. On notera aussi des effets pyrotechniques impressionnants, un combat final entre Stalonne et Momoa tout à fait mémorable, une réalisation soignée et la présence d'une petite touche d'humour qui n'est pas si désagréable.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image223.jpgBref, en quelques mots, le nouveau film de Walter Hill, avec en guest star Mr Stallone himself, parvient à nous divertir sans effort grâce en particulier à un suspense soutenu, à des effets spéciaux réussis et à un casting alléchant.

Note : 7/10.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 16:33

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image203.jpgL'aventure extraordinaire de Mowgli, le petit d'Homme élevé par les loups dans la jungle luxuriante des Indes Britanniques. Ami des ours, singes, serpents et autres créatures de la nature, le jeune enfant grandit parmi les animaux sauvages qui lui enseignent leur language et leur mode de survie. Devenu adolescent, Mowgli est attiré par ses semblables, mais la cupidité et l'avarice des hommes lui prouvent très vite, que la civilisation est bien plus rude que la jungle sauvage.

Cette première adaptation en technicolor du chef d'oeuvre de Rudyard Kipling est une véritable réussite et même si le film a légèrement vieillit, le résultat reste captivant du début jusqu'à la fin. Mis en scène par Zoltan Korda, cette adaptation datant de 1942 mets en vedette le jeune Sabu véritable icône du septième art dans les années 50. Le film de Korda reprends avec beaucoup de réalisme et de fidélité le célèbre roman de Kipling avec un rendu saisissant à l'écran. Les images sont joliment colorées, les paysages sont magnifiques et réalistes. On a vraiment apprécié le rendu des couleurs à l'écran qui sont joliment utilisées grâce à une palette riche et chaude. On aura également le plaisir de retrouver les fidèles compagnons de Mowgli (Baloo, Bagheeraa, Kaa, le colonel Athi) qui participent activement tout le long du film. En revanche, et c'est là qu'on s'aperçoit que le film a légèrement vieillit, les effets spéciaux sont rudimentaires même si certains trucages sont plus réussis que les autres (on pense au serpent Kaa qui est mieux réussi que l'alligator).

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image916.jpgBref, cette adaptation cinématographique est une réussite totale et même si celle-ci a mal vieilli le résultat reste divertissant et captivant. 

Note : 6.5/10.

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 10:26

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image138.jpgBlin a convaincu sa copine Karine de s'installer à la campagne dans la ferme de feu sa grand mère. Ils décident de filmer leur vie au quotidien pour la montrer à leurs futurs enfants. Mais ils vont être très vite confrontés à des phénomènes pas très normaux...

Devenu une véritable célébrité du web après avoir posté ses vidéos humouristiques sur Youtube, le jeune Norman Thavaud a été choisi pour interpréter le rôle principal aux côtés de Stéfi Celma ("Les Profs"...) dans "Pas Très Normales Activités, le quatrième long métrage d'un des membres des "Robins de Bois" Maurice Barthélémy délicieusement décalé avec un petit goût de parodie à la française. Car, oui, il s'agit d'une parodie mais... à la française... C'est à dire ?... Et bien, c'est tout simple, on est bien loin de l'humour lourdingue et typiquement américain des productions du genre qui nous viennent des U.S comme la saga à succès "Scary Movie". Ici, le réalisateur, qui s'est aussi occupé de l'écriture du scénario et des dialogues, a préféré miser sur son histoire, ô combien, délirante, avec ses répliques cultes et le jeu amusant des acteurs (dont naturellement Norman Thavaud) pour, au final, nous servir un divertissement cocasse et réjouissant qui ne se prends absolument pas au sérieux.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image219.jpgBien sûr, au niveau technique, on est bien loin d'une oeuvre d'art mais cela rejoint en fait l'esprit amateur et "faux documentaire" que Maurice Barthélémy a souhaité instaurer à son métrage. En plus, les quelques effets visuels ici présents sont très réussis et n'ont rien à envier aux grosses productions... Pour le reste du casting, on retiendra les noms de Maurice Barthélémy dans un rôle qui lui va comme un gant mais aussi François Bureloup ("Stars 80"...) et Rufus ("Marius"...).

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image315.jpgBref, ce "Pas très Normales Activités" n'est peut être pas le film comique de l'année mais il se défend bien pour prétendre à rejoindre des titres comme les "Y-a-il" et autres "Hot Shots" de notre DVDthèque.

Note : 6,5/10.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 10:31

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image137.jpgEthan Wate, un jeune lycéen, mène une existence ennuyeuse dans une petite ville du sud des Etats-Unis. Mais des phénomènes inexplicables se produisent, coïncidant avec l'arrivée d'une nouvelle élève : Léna Duchannes. Malgré la suspicion et l'antipathie du reste de la ville envers Léna, Ethan est intrigué par cette mystérieuse jeune fille et se rapproche d'elle. Il découvre que Lena est une enchanteresse, un être doué de pouvoirs surnaturels et dont la famille cache un terrible secret. Malgré l'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l'autre, ils vont devoir faire face à une grande épreuve : comme tous ceux de sa famille, Lena saura à ses seize ans si elle est vouée aux forces bénéfiques de la lumière, ou à la puissance maléfique des ténèbres...

A mi-chemin entre "Harry Potter" pour son univers magique centré sur le monde des sorciers et "Twilight" pour son côté romantique avec son histoire d'amour entre deux jeunes adolescents que tout sépare, "Sublimes Créatures", le nouveau long métrage de Richard LaGravenese ("P.S. I Love You"...), s'avère être l'adaptation cinématographique du roman à succès "16 lunes" écrit par Kami Garcia et Margaret Stohl. Mélangeant un peu trop les genres et affublé d'un scénario manquant cruellement de profondeur, le résultat n'est pas vraiment sensationnel mais il a le mérite tout de même de nous tenir en haleine jusqu'à la fin en partie dû aux interprétations sublimes et parfois émouvantes des acteurs comme Alden Ehrenreich ("Les Experts"...), Alice Englert ("In Fear"...), Emmy Rossum ("Le Jour d'Après"...) ou encore Emma Thompson ("Nanny McPhee et le Big Bang"...) mais aussi en partie dû aux quelques scènes fabuleuses que nous réserve le long métrage dont celle du diner simplement renversante et, je l'avoue, visuellement originale...

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image218.jpgEn résumé, malgré ses défauts, "Sublimes Créatures" se définie comme un divertissement honnête mais sans grande prétention qui possède, à coup sûr, un casting de premier choix où l'on retrouve avec un certain plaisir la pétillante Emma Thompson.

Note : 7/10.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:25

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image146.jpgFreddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui... Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – "le Maître", charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coup...

Cinq ans que l'on n'avait pas eu de nouvelles de Paul Thomas Anderson après le certain triomphe de "There Will Be Blood". Et plutôt deux fois qu'une, la remarque vaut également pour l'acteur principal, Joaquin Phoenix, qui après avoir fait le faux vrai retraité et pseudo-rappeur, se rappelle à notre bon souvenir depuis l'incroyable "Two Lovers" de James Gray. Les premières images détonnent par leur beauté. Une colorimétrie, un mouvement, un homme. Comme une évidence, elles plantent un réel décor de cinéma avec tout ce qu'il implique en terme de représentation sur le rapport entre l'humain et le monde. Néanmoins, cela n'est pas sans rappeler quelqu'un et cette impression aura une incidence par la suite. Est-ce trop beau pour être vrai ? Une mer aux couleurs chatoyantes, un sillage de bateau, une plage avec des soldats. Non, nous ne sommes dans un film de Terrence Malick, La Ligne rouge pour ne pas le citer, mais bien chez un autre esthète américain, Paul Thomas Anderson, donc, qui nous dit sans faux semblant et de façon très directe que lui aussi a le droit à une belle reconnaissance. C'est peut-être d'une mauvaise foi sans discernement que de rappeler cette hypothèse mais pourtant elle suinte les deux dernières productions de son instigateur, "There Will Be Blood" et ce "The Master".

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image232.jpgPourtant, le réalisateur a tout fait pour se débarrasser de tares principales qui lui étaient rappelées à chacun de ses sorties. Rappelons-nous de Boogie Nights et de Magnolia, films ô combien sympathiques, ne crachons pas dans la soupe, mais qui lorgnaient ouvertement, peut-être même un peu trop, du côté de Martin Scorsese pour la stricte mise en scène ou de Robert Altman et Short Cuts en ce qui concerne "Magnolia" où d'aucun ne parleront de plagiat. Mais force est de reconnaître, et c'est un bon point, qu'avec "The Master", et même si des discussions aussi interminables que (f)utiles seront toujours en suspens, PTA donne l'impression qu'il a enfin trouvé sa propre voie, initialement lancé par un Punch-Drunk Love gonzo qui ne ressemblait à rien d'autre et continué par There Will Be Blood. Sa mise en scène s'est épurée. C'est le premier bon argument. Les plans-séquences alambiqués, les coupes de montage à la mode, les clins d'oeil incessants laissent la place à des aspects formels tirant davantage sur l'élégance que sur la virtuosité. La réalisation, finalement, ouvre réellement sur le projet du film. Les références ne sont utiles que lorsqu'elles sont bien digérées. Le cinéaste l'a finalement compris et réfléchit ses films selon sa propre logique. Un affrontement, une montée, un échec sont des thématiques qu'il tenté d'explorer auparavant, surtout dans Boogie Nights, mais elles deviennent maintenant d'une telle force que plus personne ne peut passer à côté. Le réalisateur ne se cache plus derrière un aspect choral, un bon esprit, un peu de cool par çi et d'émotion par là. C'est surtout dans la construction narrative que Paul Thomas Anderson a su évoluer. Le déroulement linéaire classique laisse place à un chapitrage initié dans There Will Be Blood mais ici élaboré de manière beaucoup plus subtile. Exit le cheminement basé sur une dualité entre l'extérieur et l'intérieur qui irriguait de sens son métrage sur la construction des Etats-Unis certes valable et consciente mais trop archétypale.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image335.jpgDans "The Master", si l'on retrouve cette architecture avec la plage, le champ, le jardin et la cabane, la maison, le bateau, c'est davantage par les personnages que cela passe. Qui est le héros ? Tel est l'un des questionnements principaux d'un métrage qui ne cherche plus la continuité basique mais la multiplicité. Même si les apparences nous font croire à une ligne directrice univoque, les allers et retours sont relativement nombreux, les connexions se font et se défont à souhait et avec plaisir pour que le film s'échappe d'une directive sommaire et déjà-vu. Le spectateur peut alors mettre tous ses sens en éveil et sa réflexion ne fait qu'augmenter tout au long du film. On aurait même voulu que Paul Thomas Anderson aille plus loin. Le double niveau entre les deux protagonistes masculins et leurs différents rapports aux nombreux lieux et espaces investis aurait plus se tripler avec le personnage d'Amy Adams qui, au détour de quelques dialogues ou de regards lourds de sens et d'une puissance sans équivoque, se pose peut-être comme la clé pour entrer complètement dans The Master en faisant lien. Hélas, on a bien l'impression que le réalisateur ne croit pas en cette possibilité, obnubilé par ses deux acteurs principaux et leurs frontalités. C'est dommage car cela aurait donné une envergure magnifique à un projet qui se serait alors complètement détaché de "The Will Be Blood". Néanmoins, malgré une certaine frustration toute relative, la démarche reste quand même compréhensible dans le sens où ces deux derniers films se comportent comme un diptyque en ne parlant que d'une seule chose : la création de l'Amérique. La forme n'est clairement plus ce qui intéresse un cinéaste qui est passé à un cinéma du personnage. Les métrages choraux avec le all star cast, c'est fini pour lui ! The Master suit la route de There Will Be Blood quand pour la première véritable fois, et en plus de la démarche d'écriture, Paul Thomas Anderson avait écrit un premier rôle fort qui porte l'ensemble sur ses épaules. Cela est donc encore le cas ici, et même un plus. Il s'aide, pour cela, de deux immenses comédiens, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman qui offrent un affrontement de composition assez savoureux.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image423.jpgPourtant, si la qualité d'interprétation est indéniable, il ne faut quand même pas faire la fine bouche, le spectateur peut ressentir un léger malaise. Plus que le bon vieux Philip, c'est bien le trublion Joaquin qui envoie un peu trop la sauce. Hallucinée et hallucinante, l'acteur principal se sent investi d'une mission. Si l'on ne peut être qu'impressionné par le talent du comédien, il donne parfois la sensation de ne pas être en totale connexion avec le projet du film. Ce n'est pas qu'il cabotine à outrance mais sa performance, tout du moins sa volonté de performance, peut jouer contre lui. En effet, PTA veut, avec The Master, entrer dans les méandres du conscient et de l'inconscient humain et un surplus d'énergie peut ne pas coller avec cette volonté intimiste. Mais mis à part cette remarque sur les comédiens, remarque qui vient inévitablement et immédiatement en tête, force est de reconnaître que Paul Thomas Anderson a réussit son projet. Le buzz du film portait au départ sur la plongée dans une secte. S'il est vrai que le scénario développe les mécanismes de fonctionnement d'une telle société, convoque les principes de foi, d'affrontement, de dominations physique, morale et intellectuelle, "The Master" ne vire pas non plus dans la dénonciation, du moins la compréhension, des hommes et des femmes qui la constituent. Cela semblerait trop simpliste et trop manifeste de la part d'un cinéaste ouvertement ambitieux. La fuite, la peur de s'engager, voilà quelles sont les réelles pistes d'un métrage qui défonce les attentes, les fantasmes et les représentations pré-conçues sur sa propre réputation. Et par voie d'extension métaphorique, celles-ci nous donnent un bien bel aperçu de la condition américaine. Cette dernière n'a pas le courage de vivre pleinement et surtout apparait ouvertement détestable. Les luttes y sont constantes, le mensonge est omniprésent et la confiance n'y est pas un ciment des plus fédérateurs.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image514.jpgCes outils de lecture du film donnent des scènes marquantes et signifiantes à l'image de cet aller-retour quasi-parfait entre la course à pied de Joaquin Phoenix dans un champ et la trajectoire en moto dans le désert. Le personnage prend possession de l'aspect minéral de l'espace comme pour montrer toute la futilité de sa démarche personnelle. Cet homme s'essaie à l'espace coûte que coûte quand tout va mal. Il a besoin d'un retour à la base, aux sources, à la racine même d'un lieu. C'est le seul moyen de se sauver. Peine perdu, il finira toujours par revenir convaincu du message d'un prestidigitateur de l'esprit. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que ce dernier s'enfuit en Angleterre, contrée passéiste aux yeux des Etats-Unis. Il n'a rien à faire en Amérique. Il n'est pas, ou plus, le symbole de la réussite et est encore moins une figure tutélaire faisant office de symbole, de résumé, de métaphore. Le Nouveau Monde, alors en pleine transition 50's qui va amorcer les révolutions des années 1960, ne veut plus des charlatans. Néanmoins, The Master peut apparaître cadenassé, à l'image des scènes entre les deux comédiens principaux basées cependant sur des tensions palpables et sur une science du découpage loin d'être dégueulasse. Le problème, c'est qu'à force de nous enfermer autant dans la condition des personnages que dans leur traitement formel, l'émotion a du mal à être au rendez-vous. L'ouverture est alors absente. A ce titre, les scènes de famille sont symptomatiques. Le fils, la fille et le gendre sont rayés de la carte de la personnification. Ils sont pourtant passionnants, surtout le fils, d'ailleurs, campé par un chanteur de Crucifictorious (Big Up à Friday Night Lights !) qui fait toujours plaisir à voir sur les écrans. Ces trois protagonistes questionnent le rapport à l'Autre et mieux même ouvrent sur des perpectives réellement émotionnelles par une étude de la famille et de ses rapports intrinsèques. Mais à rester trop dans le hors champ de la représentation, ils finissent par devenir inconsistants. Et cela apparaît tristement complémentaire au traitement du personnage d'Amy Adams. Encore une fois, seule la relation entre les deux hommes à l'air d'intéresser Paul Thomas Anderson parce qu'elle est celle qu'il maitrise le mieux. Sans aucun doute. Sans doute aussi peut-on y voir une manière de conclure sa démonstration sur l'état humain américain en ne suggérant aucune échappatoire dans la trajectoire de Joaquin Phoenix, voire même d'un Philip Seymour Hoffman enfermé dans ses propres paradigmes. Si ces deux personnages jouent la carte de la métaphore US, cela semble cohérent et rien ne prédestinait à un développement des protagonistes trop pluriel. Mais même si le projet est ailleurs, on aurait aimé une humanité moins théorique. Tout cela sent bien trop la maitrise. Oui, rien ne dépasse et c'est bien joli mais il y a bel et bien le propre statut du réalisateur qui vient finalement contaminer "The Master".

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image613.jpgL'introduction n'avait pas tort. On l'a dit et on le répète, mais PTA cherche la reconnaissance que ses précédents métrages, si bons soient-ils, ne lui ont pas donné à défaut de produire une émotion sincère, réelle, communicative. Cela se sentait dans There Will Be Blood, cela transpire dans ce dernier objet. Un dernier indice, c'est ce double titrage qui introduit et clôture le métrage. Ne serait-il pas une indication au spectateur que ce qu'il est va, et a vu, est un objet de maître ? Pourtant, la réflexion est ambivalente et est peut-être même déplacée. Un film se doit d'être jugé sur ses qualités intrinsèques et non sur la personnalité de son initiateur. Cependant, celle-ci est tellement présente quand on parle de ses objets que l'on est obligé de la soumettre à l'exercice. Pour ne trop froisser le cinéaste, une telle démarche accompagne souvent les métrages de Darren Aronofksy, de Nicolas Winding Refn ou de Michael Haneke. Les sensibilités de chacun font ensuite le reste pour décider de qui doit-on critiquer, détester, adorer ou pas. A l'instar des cinéastes mentionnés, si l'on peut cracher sur Paul Thomas Anderson et sa volonté de vouloir trop bien faire, sur la flatterie de son égo, il est quand même dommage de critiquer un film qui respire quand même le cinéma à plein nez.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image712.jpg"The Master" confirme la nouvelle démarche de Paul Thomas Anderson, une certaine vitalité mais également un enfermement dans une maitrise toute auteuriste. Cette dernière dimension ne permet pas au cinéaste d'entrer dans le panthéon du Septième Art contemporain. Son élitisme forcé le rend trop prétentieux pour toucher à ce Graal qu'il recherche tant.

Note : 6/10.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 10:51

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image131.jpgLiés par le sang, Hansel et Gretel ont aujourd'hui soif de vengeance, et ils s'en donnent à coeur joie. Pourtant, sans le savoir, ils sont désormais victimes d'une menace bien plus grande que leurs ennemis : leur passé...

Après s'être fait remarquer avec son très étonnant film de zombies à la sauce nazis avec "Dead Snow" en 2009, le réalisateur norvégien Tommy Wirkola se lance à la conquête d'Hollywood en signant l'adaptation cinématographique d'un des célèbres contes des frères Grimm avec "Hansel & Gretel : Witch Hunters". Disposant de scènes d'action époustouflantes et d'une réalisation jouant habilement sur les ralentis pour un rendu 3D plus saisissant sans oublier les fameux gadgets "new age" dont se servent nos chasseurs de sorcières qui rappellent un peu les armes du film "Van Helsing" de Stephen Sommers, Tommy Wirkola a choisi de concevoir un remake très contemporain et assez loin de l'univers original qu'avaient instauré les frères Grimm. Ainsi, en prenant en compte cette fameuse liberté créative, on finit par se laisser entraîner par une intrigue rondement bien menée riche en rebondissements qui, néanmoins accumule les clichés hollywoodiens. Mais, peu importe, car le réalisateur nous sert sur un plateau d'argent un divertissement spectaculaire qui n'a qu'un seul but : nous en mettre plein les yeux et par la même occasion dégommer le maximum de sorcières à l'aide d'objets plus loufoques les uns que les autres dans un minimum de temps (autrement dit en moins d'1h30).

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image217.jpgPour interpréter les célèbres enfants devenus adultes qui ont échappé aux griffes de la terrible sorcière dans sa maison en sucrerie, les producteurs ont fait appel à deux stars montantes du cinéma U.S soit Jeremy Renner, connu pour avoir joué récemment dans "Jason Bourne : L'héritage" et "Avengers", mais aussi Gemma Arterton aperçue, en outre, dans "Le choc des Titans" et "Prince of Persia - Les sables du temps". Au niveau du casting, on retiendra aussi la présence de Famke Janssen ("X-Men - L'affrontement final"...) vraiment incroyable dans son rôle de sorcière suprême ou encore Peter Stormare ("Le dernier rempart"...) et Ingrid Bolsø Berdal ("Chroniques de Tchernobyl"...).

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image313.jpgBref, "Hansel & Gretel : Witch Hunters" joue véritablement la carte du grand spectacle à grands renforts d'effets numériques impressionnants et de scènes de combat stupéfiantes. A noter aussi, les maquilleurs des sorcières se sont certainement amusés pour nous offrir un florilège de visages tous aussi originaux que répugnants.

Note : 7/10.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:13

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image117.jpgUne expérience énergétique dégénère et va semer le chaos dans toute l'Amérique du Nord, au travers de multiples tornades destructrices. Un professeur en science au lycée doit mettre sa famille à l'abri, avant que la tornade ne se transforme en "supra-tornade" et ne raye définitivement les Etats-Unis de la carte du monde...

L'acteur américain Casper Van Dien, connu pour avoir interpretté le rôle de Johnny Rico dans "Starship Troopers" de Paul Verhoeven en 1997, accumule désormais la plupart du temps des films de série B destinés uniquement au marché vidéo. Ainsi, nous le retrouvons face aux forces de la nature dans "Avis de Tempête" une fois de plus car en 2012 il avait aussi bravé une terrible tornade dans "Au coeur de la tornade" aux côtés de Richard Burgi ("Desperate Housewives"...) et Victoria Pratt ("Mutant X"...).  Derrière la caméra, nous y trouvons un habitué des documentaires Daniel Lusko ("Never Surrender"...) qui nous livre ici son premier long métrage en tant que fiction et même si "Avis de Tempête" ne brille pas par l'originalité de son scénario, il comblera très certainement les attentes des amateurs du genre.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image311.jpgEn effet, écrit par Hank Woon Jr., la trame réserve peu de surprises avec une multitude de clichés que l'on retrouve souvent dans les DTV (Direct To Video) mais néanmoins le suspense est de plus en plus présent et fait parfaitement son travail de tenir en haleine ses spectateurs jusqu'au bouquet final. De plus, naturellement, avec un tel petit budget, l'incrustation des effets visuels n'est pas toujours au top mais ils assurent tout même le spectacle grâce à des séquences à vous couper le souffle.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image511.jpgEn résumé, les fans de Casper Van Dien apprécieront son grand retour dans ce DTV sympathique et divertissant bourré d'action et d'effets numériques spectaculaires même si l'histoire s'avère être un peu trop prévisible.

Note : 6/10.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 13:57

http://i38.servimg.com/u/f38/14/27/60/71/hotel_10.jpgBienvenue à l'hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel 5 étoiles de Dracula, où les monstres et leur famille peuvent se détendre et faire la fête, sans être importunés par les humains ! Justement, ce weekend, Dracula a invité ses meilleurs amis - Frankeinstein et son épouse, la momie, l'Homme invisible, la famille Loup-Garou et bien d'autres encore - pour célébrer le 118ème anniversaire de sa chère fille Mavis. Mais la fête prend un tournant inattendu quand un humain débarque à l'hôtel et chamboule tout !

Les studios SONY PICTURES ANIMATION reviennent en grand forme avec ce petit bijou d'animation en image de synthèse. Il faut dire qu'ils avaient frapper très fort la première fois avec "Les rebelles de la forêt" en 2006 puis avec "Les Schtroumpfs" en 2011. Avec "Hôtel Transylvanie", les studios ont nettement amélioré leurs techniques d'animations. Le rendu est plus net, coloré et donne un résultat spectaculaire à l'écran. On suit avec délectation les aventures rocambolesques d'un jeune homme perdu au beau milieu d'une bande de monstres tous plus fous les uns que les autres. En effet les personnages haut en couleurs sont drôles, bien travaillés visuellement et donnent du peps à l'histoire, un tantinet maigrichonne. Le résultat à l'écran reste spectaculaire et dynamique tellement les images bougent avec les personnages qui ne cessent de partir dans tous les sens. Côté scénario, comme nous l'avons dit tout à l'heure, il n'est pas très développé mais le peu que nous avons pu en tirer suffit à nous distraire et à nous en mettre plein les yeux. Pour le doublage en anglais nous pouvons cité Adam Sandler qui a également produit le film, Andy Samberg, Selena Gomez, Kevin James, Steve Buscemi, Ceelo Green et Fran Drescher.

Bref avec "Hôtel Transylvanie" les studios SONY PICTURES réalise un film dynamique, visuellement spectaculaire avec des gags qui font mouchent à chaque réplique. Une suite est d'ailleurs déjà prévue pour 2015.

Note: 7,5/10.

http://i38.servimg.com/u/f38/14/27/60/71/hotel_11.jpg

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 10:49

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image124.jpgManit, 10 ans assiste à l'assassinat de ses parents et est lui-même touché à la tête. Il survit miraculeusement à ses blessures, mais les dommages provoqués à son cerveau lui ont enlevé toute émotion. Caché par un vieux maître d'arts martiaux, Manit, 20 ans plus tard, est devenu une véritable machine de guerre, la justice va s'abattre... Et des hommes vont mourir...

Dans le but de réunir deux de ses passions, les arts martiaux et le cinéma, le français Jean-Marc Minéo réalise son premier long métrage en 2011 avec "Bangkok Fighter", un hommage personnel et fidèle aux films du genre écrit et réalisé par un passionné. Malgré quelques défauts mineurs comme un manque d'originalité dans le scénario et quelques longueurs, les fans apprécieront les efforts du réalisateur pour nous concocter un métrage riche en sensations fortes, en adrénaline et en combats chorégraphiés de façon très réaliste et filmés caméra à l'épaule pour immerger plus facilement les spectateurs dans l'action. De plus, Jean-Marc Minéo a apporté aussi un soin particulier à la musique, une bande originale suave mais aussi énergique qui s'adapte très bien au rythme de l'intrigue.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image811.jpgPour interpréter son héro, le réalisateur s'est penché sur le jeune Jon Foo qu'il avait repéré auparavant dans le long métrage "Tekken". Un choix judicieux.... L'acteur britannique nous livre effectivement une très belle performance en jouant un rôle à la fois difficile (son personnage souffre d'ataraxie) et physiquement épuisant. Mais, ça en valait la peine quand on voit le résultat... Remarquable !... De plus, le jeune homme est entouré de deux français connus plus ou moins du grand public avec Caroline Ducey ("Les Bleus : Premiers pas dans la police"...) et Michaël Cohen ("Ils"...).

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image123.jpgPour résumer, même si "Bangkok Fighter" n'est pas dénué de petites faiblesses scénaristiques, il n'en reste pas moins que le réalisateur réussit haut la main son bel hommage aux films d'arts martiaux avec ses séquences de combat survitaminés et réalistes.

Note : 7/10.

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 15:09

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image118.jpgLa plus grande soirée de l'année du complexe ultra luxueux SKY TOWER bat son plein quand deux hélicoptères heurtent de plein fouet le bâtiment, provoquant une explosion spectaculaire. Le danger est à tous les étages, le feu se propage à une vitesse fulgurante... Les pompiers n'ont plus de temps à perdre. Ils vont devoir faire preuve de courage pour tenter de sauver la vie de milliers de personnes bloquées par les flammes. Mais à quel prix ?...

Après s'être attaqué au film de monstres dans "Secteur 7" en 2011, le réalisateur sud-coréen Ji-hoon Kim se lance cette fois-ci dans le genre catastrophe avec "The Tower" qui pourrait se résumer en quelques mots à un remake asiatique efficace et tout aussi spectaculaire de "La Tour Infernale" de 1974. Bénéficiant de moyens importants avec plus de 25 millions de dollars de budget (c'est peu pour une production américaine mais c'est beaucoup pour son pays d'origine), le long métrage bénéficie sans conteste de scènes d'action époustouflantes appuyées par des effets spéciaux et pyrotechniques de qualité et des CGI parfaitement intégrés à l'image. Un film visuellement étonnant mais disposant d'un fond fort peu surprenant.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image512.jpgEffectivement, le scénario manque cruellement d'originalité car l'histoire passe obligatoirement par les mêmes étapes que l'on retrouve habituellement dans ce genre de production avec au tout début la présentation des différents protagonistes puis vient l'accident, la survie et enfin le sauvetage. Mais, cependant, cela n'est pas forcément dérangeant car on est rapidement plongé dans l'intrigue, on s'attache très vite aux personnages et on oublie très facilement les petits défauts. De plus, la réalisation soignée et le montage particulièrement dynamique apportent du rythme dès les premières minutes. Ji-hoon Kim maîtrise complètement son sujet et cela se voit, les rebondissements sont nombreux et le suspense est insoutenable jusqu'au dénouement final très émouvant.

http://i35.servimg.com/u/f35/16/38/28/65/image412.jpgBref, sans forcément apporter de la nouveauté dans son genre, "The Tower" reste un très bon divertissement catastrophe, rendant un formidable hommage à "La Tour Infernale" de John Guillermin, aux moyens colossaux qui mérite vraiment le coup d'oeil grâce en particulier à des effets spéciaux hallucinants.

Note : 7,5/10.

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 14:39

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image282.jpgLe pilote de ligne Whip Whitaker réussit miraculeusement à faire atterrir son avion quand les commandes lâchent en plein ciel. Mais alors qu’il est acclamé et considéré comme un héros par tous, sa responsabilité dans le crash de l’avion est mise en cause par l’enquête judiciaire...

Avec "Flight", la réalisateur américain Robert Zemeckis change complètement de registre après avoir signé des longs métrages d'animation révolutionnaires utilisant le procédé hight tech de la "motion capture" comme "Le Pôle Express" en 2004, "La Légende de Beowulf" en 2007 et "Le Drôle de Noël de Scrooge" en 2009. Confiant l'écriture du scénario à l'acteur/scénariste John Gatins ("Real Steel"...), le papa de la trilogie "Retour vers le Futur" décide de mettre en image ce thriller très bien ficelé racontant l'histoire d'un pilote devenu un héro après avoir réussit miraculeusement à faire atterrir son avion alors que les commandes ne répondaient plus jusqu'à que sa responsabilité dans le crash ne soit mis en cause par les autorités judiciaires.

Que ce soit au niveau de la forme ou du fond, le long métrage a particulièrement été soigné : une intrigue captivante du début à la fin malgré quelques longeurs par moment, une réalisation agréable et maîtrisée plan par plan, une photographie remarquable et des trucages, aussi bien numériques que spéciaux, indéniablement réussis. En effet, en ce qui concerne les effets spéciaux, le réalisateur a fait appel, en outre, à un grand spécialiste dans ce domaine prénommé Michael Lantieri qui a travaillé, parmi tant d'autres, dans l'élaboration des dinosaures de "Jurassic Park" réalisé par Steven Spielberg. Autrement dit, ce n'est pas étonnant de retenir notre souffle pendant la séquence du crash qui reste la véritable scène époustouflante du métrage.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image917.jpgDevant la caméra, tout le mérite va à l'encontre de Monsieur Denzel Washington qui nous livre une interprétation des plus sensationnels, chapeau... Mais ne boudons pas aussi notre plaisir de retrouver Kelly Reilly ("Sherlock Holmes - Jeu d'ombres"...), Nadine Velazquez ("Infiltré"...), Bruce Greenwood ("Star Trek Into Darkness"...), Don Cheadle ("Iron Man 3"...) ou encore l'excellent John Goodman ("Very Bad Trip 3"...)...

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image283.jpgBref, Robert Zemeckis revient en force avec un genre qu'il avait mis de côté pendant plusieurs années et nous livre, avec dextérité, ce "Flight" visuellement et scénaristiquement bluffant.

Note : 7,5/10.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:08

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image208.jpgDans une forêt d'Afrique équatoriale, Oscar, un bébé chimpanzé, découvre la vie. Elevé par sa mère, au milieu de son clan, il apprend l'usage des outils, part à la recherche de la nourriture, et explore la nature alentour. Avec lui, nous découvrons les relations sociales entre ces grands singes, si proches de l'homme. Le groupe, dirigé par Freddy, l'alpha mâle expérimenté, s'aventure sur les terres du clan voisin pour trouver les fruits essentiels à sa survie. Mais ces incursions sont périlleuses et entrainent des guerres fratricides. Au cours de l'une d'entre elles, la mère d'Oscar est portée disparue. Oscar est désormais seul, et condamné. Son seul espoir : trouver une famille d'adoption...

Avec son label DisneyNature et après avoir cotoyé les "Félins" en 2011, la société de production aux grandes oreilles réalise son septième documentaire avec "Chimpanzés". Pour se faire, la réalisation a été confiée à deux habitués du genre, Mark Linfield et Alastair Fothergill qui ont signé en 2009 "Un jour sur Terre" produit par le même label. Tourné cette fois-ci dans les forêts de Côte d'Ivoire durant trois longues années (je vous conseille de regarder le générique à la fin qui vous donne une idées des conditions de tournage difficiles...), le long métrage suit les aventures trépidantes d'un nouveau né parmi un groupe de chimpanzés dominé par un mâle expérimenté nommé Freddy. Jouant sur l'émotion, la tendresse et l'humour, le scénario (si on peut véritablement parlé d'un scénario car même si un script a été écrit avant le tournage, il n'a forcément pas été suivi au pied de la lettre...) a pour véritable but de nous laisser entraîner dans cette histoire attendrissante et aussi bouleversante au mileu de paysages naturels magnifiques et de séquences hallucinantes en faisant appel à des ralentis ou des accélérations pour mettre en évidence la beauté inébranlable de la nature (je pense par exemple à la scène de l'orage avec ses éclairs spectaculaires...).

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image280.jpgLe casting est forcément très simple car la seule chose que l'on pourrait préciser ici c'est la voix du narrateur : en version originale, nous avons à disposition Tim Allen connu pour avoir joué dans de nombreuses comédies familiales comme "Super Noël", "Galaxy Quest" ou encore "Raymond" et en version française, nous avons Ary Abittan, un peu moins connu dans le métier mais qui a tout de même interprété des rôles au cinéma dans les films suivants "Coco", "Fatal" et "Hotel Normandy"...

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image367.jpgBref, ce nouveau documentaire par DisneyNature est une très belle leçon de survie et de fraternité, à partager sans modération en famille, au milieu d'une nature à la fois cruelle et majestueuse.

Note : 8/10.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 09:55

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image205.jpgAlors qu'il est témoin de plusieurs meurtres, le jeune pompier Jeremy Coleman, est placé dans le programme fédéral de protection des témoins. Il y tombe amoureux de Talia, une marshal chargée de le protéger. Mais le tueur, David Hagan, chef d'un gang de criminels néonazis, les retrouve et blesse grièvement Talia. Jeremy comprend qu'ils ne seront jamais en paix tant que Hagan sera en vie... Il décide alors de le retrouver et de faire justice lui-même...

Habitué à se retrouver derrière la caméra pour signer la réalisation d'épisodes de séries comme "Jake 2.0", "Smallville" ou encore "Cold Case - Affaires Classées", David Barrett se jette à l'eau et entre dans la cour des grands avec son premier long métrage "Fire with Fire" qui malheureusement pour lui s'avèrera être un DTV (Direct To DVD). Mélangeant judicieusement les genres entre intrigue policière et thriller violent, le scénario est incontestablement bien ficelé et promet des séquences rythmées, intenses et parfois même réalisées de manière originale (je pense surtout à la scène de la fusillade près du motel...) même si on pourrait reprocher une trame générale un peu trop prévisible... De plus, à partir du moment où l'on commence à s'attacher aux personnages, le suspense prend une place de plus en plus importante dans l'histoire pour terminer avec un final des plus captivants.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image206.jpgPour son premier long métrage, David Barrett s'est entouré de quelques grandes stars qui ont côtoyé (et qui côtoient toujours pour certains...) les grosses productions hollywoodiennes comme Josh Duhamel (la trilogie "Transformers"...), Bruce Willis (la saga "Die Hard"...), Rosario Dawson ("Men in Black II"...), Vincent D'Onofrio ("Men in Black"...), Julian McMahon ("Les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent"...) et Kevin Dunn (la trilogie "Transformers"...). Bref, que du beau monde et leurs interprétations sont incroyables. Mention spéciale à Vincent D'Onofrio méconnaissable et vraiment convaincant...

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image278.jpgEn résumé, malgré une trame un peu trop prévisible, "Fire with Fire" est un thriller efficace et prenant du début à la fin disposant d'un casting en or avec en outre Bruce Willis en tête d'affiche.

Note : 7,5/10.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 13:09

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image201.jpgMike était quarterback dans le lycée d'une petite ville ouvrière où le football américain est la religion. Après avoir reçu une bourse à la Northwestern University, il revient pour les vacances de Noël et tous le monde est surpris de le voir avec une nouvelle petite-amie, Elizabeth, riche héritière de Chicago. Mais personne n'est aussi choqué que l'ex petite-amie de Mike, Shelby, ancienne reine de promo, qui veut à tout prix se débarrasser d'Elizabeth. Lorsqu'Elizabeth se retrouve victime d'un étrange accident de voiture, Shelby mettra tous les moyens en oeuvre pour récupérer Mike...

"Sexe, Vengeance et Séduction" ou comment l'amour peut changer une belle histoire en véritable cauchemar ?... Telle est la question que s'est posé Morgan J. Freeman, réalisateur de "American Psycho II : All American Girl" en 2002 ou encore "Just Like the Son" en 2006, avec ce long métrage datant de 2009 qui pourrait rappeller, en outre, le film "Swimfan, la fille de la piscine" avec pour toile de fond le désir obsessionnel d'une jeune groupie pour un membre de l'équipe de natation de son lycée qui finit par ronger son esprit et la pousse à faire la pire chose qui soit : le meurtre !... Bref, ici, en ce qui nous concerne, "Sexe, Vengeance et Séduction" dispose, sous ses airs de thriller, d'un scénario habile et, je dois dire, rondement bien mené car, même si l'intrigue générale reste classique et peu subtile, les nombreux rebondissements et le suspense omniprésent promettent aux spectateurs de rester cloués devants leurs écrans jusqu'au dénouement final. 

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image818.jpgPour le casting, la production a fait appel à des acteurs quasi-inconnus mais cependant tous les cinéphiles ou sérivores auront probablement reconnus la belle Mischa Barton ("Newport Beach"...), la toute aussi ravissante Jessica Stroup ("Ted"...), Matt Long qui avait, entre autres, interprété en 2007 le jeune Johnny Blaze dans "Ghost Rider" et Michael Landes ("Destination finale 2"...). Mais, rassurez-vous, leurs prestations sont formidables en particulier celle de Mischa Barton tout simplement incroyable.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image274.jpgEnfin, pour résumer, le nouveau film de Morgan J. Freeman, "Sexe, Vengeance et Séduction", est un surprenant thriller, certes manquant d'originalité, mais tout de même fascinant du début à la fin.

Note : 7,5/10.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:20

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image101.jpgCarla et Bruno vivent une histoire d’amour sans faille jusqu’à ce que Rai, un jeune homme séduisant et mystérieux qui vit selon ses propres règles, ne surgisse dans leur vie. Le coup de foudre entre les deux hommes va ébranler les convictions du couple. Entre amour et amitié, les limites vibrent au rythme du break dance et du funk à travers une vision provocante et excitante des relations amoureuses...

Après avoir été absent pendant près de 10 ans en tant que réalisateur, l'espagnol Xavier Villaverde ("Trece campanadas"...) reprend sa caméra pour nous offrir une véritable petite pépite dans son genre dont le sujet a été élaboré par ses soins avec "Le Sexe des Anges". Traitant de manière réaliste et fort en émotions les aléas de la vie en couple, le long métrage de Xavier Villaverde exploite, avec beaucoup de conviction et de sincérité, les tentations de ce que l'on pourrait appeller le "fruit défendu" par la présence de Rai et de sa vie marginale au delà des lois et joue aussi avec la ligne infime qui sépare l'amour de l'amitié sans tomber inexorablement sur les préjugés et les clichés du genre. Le scénario, habilement contruit par Ana Maroto, n'hésite pas à donner directement son opinion sur les relations amoureuses de la vie à deux en répondant aux questions que se posent souvent nos protagonistes. On a droit alors à des réponses un peu simplistes et parfois même naïves mais l'essentiel, après tout, c'est que l'histoire parvient à nous attendrir jusqu'au bout. Les personnages sont attachants et le casting reste à la hauteur du long métrage : magnifique.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image915.jpgEn effet, sans l'interprétation sublime des acteurs principaux, le film tomberait complètement à plat. Aussi, il est vraiment nécessaire et, je dirai même, primordial, de saluer les prestations remarquables du trio Astrid Bergès-Frisbey ("Pirates des Caraïbes - La fontaine de jouvence"...), Llorenç González (son premier grand rôle au cinéma) et Álvaro Cervantes ("Hanna"...) qui nous livrent des personnages naturels, sincères et forcément convaincants. Le triangle amoureux que forme les trois acteurs est sensationnel, il y a une véritable alchimie qui se dégage entre eux et on y croit dur comme fer...

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image102.jpgBref, "Le Sexe des Anges" est une réelle bouffée d'air pur venue tout droit du paradis qui redonnent la joie de vivre et ouvrent la voie vers de nouveaux horizons sur la vie en couple et la recherche du bonheur...

Note : 8,5/10.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 12:58

http://i79.servimg.com/u/f79/14/27/60/71/les_qu10.jpgA la fin XIXe siècle, l'empire Britannique hégémonique, se bat pour conserver ses colonies Africaines à l'interieur de son Common Wealth. Le Soudan particulièrement agité concentre alors toutes les attentions militaires de l'Empire qui ne compte pas céder. Dans cette guerre, quatre jeunes officiers, sont affectés à Karthoum. L'un d'eux, Harry déserte par amour. Avant de partir dans l'enfer Soudanais, ses 3 camarades et une amie lui remettent chacun une plume blanche, signe de lacheté et couardise. Face à son destin, et au courage de ses frères d'arme, Harry décide de prouver que sa bravour est intacte en partant pour Karthoum.

Réalisé en 1939, ce film signé Zoltan Korda est un hommage poignant et saisissant de la guerre qui a sévit en Afrique entre les colonnies africaines et l'armée britannique. Dotée d'une réalisation efficace mais un peu lassante, "Les 4 plumes blanches" nous replonge avec réalisme dans le quotidien de l'armée britannique durant ces années douloureuses qui éprouva lourdement le continent. L'histoire de ce jeune officier qui décide de partir pour le Soudan pour prouver à ses amis et sa femme, sa bravoure et son sens du devoir, a passionné les spectateurs du monde entier, et nous nous réjouissons de le retrouver à nouveau plus de 70 ans après. Un chef d'oeuvre du genre qui passionna de nombreux fans du genre. Mention spécial à John Clements, qui réalise une excellente performance d'acteur suivis  de près par Ralph Richardson et Jack Cardiff. On regrettera cependant une certaine monotonie dans le déroulement de l'histoire et des scènes d'action éparses mais rythmées. Le film reste toutefois captivant du début jusqu'à la fin et promet de nous divertir. Bref un film mémorable à réserver aux fans du genre...

Note : 7/10.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:07

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/ssz10.jpgA la télé, rien ne va plus ! Un gorille sexuellement frustré pique une colère en direct et saccage le plateau du JT. Des publicités farfelues vantent les mérites d’objets inutiles et de produits pharmaceutiques douteux. Les invités des talk-shows dérapent et les émissions de procès tournent à l’absurde. On diffuse des programmes racoleurs d’éducation sexuelle ainsi que la nouvelle bande-annonce de Lycéennes catholiques en chaleur. Sans oublier le plat de résistance : un film de kung-fu totalement loufoque avec le sosie non-officiel de Bruce Lee...

Pour la petite histoire, "Hamburger Film Sandwich" a été réalisé par John Landis ("Le Loup Garou de Londres"...) et écrit par Jim Abrahams et les frères Zuckers (David et Jerry) (connu tous les trois sous le pseudonyme de ZAZ pour leur spécialité de parodies de films à succès) en 1977 bien avant donc de connaître la consécration avec la série des "Y a t-il" débuté à partir de 1980 avec "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?"... Ce long métrage est véritablement un ovni dans la filmographie des ZAZ que ce soit au niveau de l'histoire ou que ce soit au niveau de l'effet comique désiré... Car, en effet, tout d'abord, "Hamburger Film Sandwich" s'apparente à une succession de programmes télévisés (et non à un scénario classique...) au ton franchement burlesque et parodique où tout y passe : bande annonce, publicité, documentaire et j'en passe... A ce niveau là, l'originalité est de mise mais, malheureusement pour nous, fans inconditionnels des ZAZ, on reste, malgré tout, un peu déçu car même si certains gags font mouche et prêtent à sourire, on est encore bien loin de l'humour décalé, loufoque et constant des "Y a t-il"... Néanmoins, certaines situations sont drôles et les dialogues sont, dans la plupart du temps, amusants.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image815.jpgQu'est-ce que nous avons à nous mettre sous la dent devant la caméra ? Et bien, en tête de liste, nous comptons la présence en guest star de David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker mais aussi de Donald Sutherland ("Virus"...), Henry Gibson ("Magnolia"...), Bill Bixby ("L'incroyable Hulk"...), Rick Baker (créateur des maquillages de "Men in Black", "La famille Foldingue"...) ou encore John Landis en personne (à vous de le trouver...).

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image197.jpgEn résumé, bien loin encore de l'univers cultissime des "Y a t-il", ce premier long métrage écrit par les ZAZ et réalisé par le talentueux John Landis reste tout de même plaisant à regarder. Une dernière petite chose, à ne pas manquer la vidéo d'introduction de John Landis qui change des habituelles présentations de films par les acteurs ou les réalisateurs...

Note : 6,5/10.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:53

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image199.jpgDe retour chez ses parents après cinq ans d'absence, Nina tombe amoureuse de leur meilleur ami, David. Leur relation va bouleverser la vie de chacun.

Quand Dr House tombe sous le charme de mademoiselle Gossip Girl cela fait des étincelles autour d’eux et nous donne un film très mignon sur la crise de la cinquantaine. "Love Next Door" est une petite comédie que l’on pourrait qualifier de comédie romantique et qui nous donne le sourire en ressortant de là. En effet, le film en lui même n’a rien d’extraordinaire et ne peux prétendre d’être le nouveau film romantique culte mais c’est le genre de film que l’on regarde pour se redonner le moral.

L’histoire de ce père de famille de 50 ans dont le mariage bat de l’aile qui se retrouve à tomber amoureux de la fille de son meilleur ami d’au moins 25 ans sa cadette n’est peut-être pas, aux premiers abords, quelque chose de très moral mais très vite, on se trouve prit d’affection pour ce petit couple complètement hors du commun car ils sont heureux et ça se voit. Alors ça nous rend heureux. Le scénario est un peu vu et revu mais il marche si on se laisse aller. Les moments comiques arrivent toujours au bon moment et on rit de bon cœur. Je crois que ce qui rend ce film sympathique c’est qu’il est assez réaliste dans ces propos.

http://i81.servimg.com/u/f81/16/38/28/65/image266.jpgBref, "Love Next Door" est un "feel good movie" qui ne casse peut-être pas 3 pattes à un canard mais l’essentiel et qu’il est bien fait, mignon et qu’on ressort de là avec le sourire.

Note : 6,5/10.

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