11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:26

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/a110.jpgYim Wing Chun, jeune chinoise, travaille dans la boutique familiale, Gao Shing, gros bras et fils de bonne famille, veut faire d'elle son épouse bien que celle-ci soit déjà fiancée. Il lui impose alors ses règles du jeu: dans trois mois ils devront s'affronter en duel et, si Wing Chun est battue, elle sera contrainte de l'épouser. Elle se tourne alors vers un maître Shaolin qui va lui enseigner une technique de kung fu bien particulière.

Même si on s'entends à un énième film de Kung Fu, "Kung Fu Academy" tire son épingle du jeu grâce à une réalisation pétulante et à des combats spectaculaires et magnifiquement bien orchestrés. Malgré un scénario un peu simplet et des acteurs surexcités, le film fascine le spectateur grâce aux nombreuses scènes de combats chorégraphiées de manière joviales et visuellement époustouflantes. On regrette toutefois quelques temps morts qui parasitent le déroulement du film. On a également apprécié les quelques touches d'humour qui agrémentent par-ci par-là l'histoire. En effet le début du film ne se prend pas du tout au sérieux et les scènes de combats ne sont qu'un prétexte pour s'amuser et divertir les autres personnages. Mais au fur et à mesure que l'intrigue avance, le film devient plus sombre, plus violent. L'hémoglobine fait même son apparition et les cadavres se multiplient de minute en minute. On a presque du mal à reconnaître le même film. Et pourtant le côté presque dessin animé du début du film a un côté amusant et sympathique qui disparait au fur et à mesure que celui-ci gagne en profondeur. Bref une belle réussite qui mérite toute notre attention et réserve sont lot de scènes de combats magistralement bien chorégraphiées.

A noter cependant que la jeune héroïne Bai Jing est décédée en Février 2012 assasinée par son mari durant une dispute conjugale. Elle avait 28 ans. 

Note : 7/10.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 16:39

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image194.jpgHushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

La voici la hype cinématographique en cette fin d'année 2012. Cannes, Sundance, Deauville, "Les Bêtes du Sud sauvage" a tout raflé sur son passage et a inondé la planète d'une réputation des plus flatteuses. A la vision, enfin, du métrage, rien de plus normal que de comprendre cet engouement. "Les Bêtes du Sud sauvage" est un immense film. Pourtant, la bande-annonce faisait un peu peur avec cette voix-off d'une petite fille qui déclame une série de tirades pseudo-philosophiques sur la Vie, la Mort, le Monde qui envoie le métrage dans une plongée en ligne droite vers un mélange entre Terrence Malick par sa volonté à exprimer infiniment grand et infiniment petit et le cinéma indépendant américain via un sujet fort, une caméra frontale, un petit budget, des acteurs inconnus. Bien entendu, on aurait tort de se laisser griser par une telle première impression qui tient surtout de la mauvaise foi cinématographique. Cette voix-off, définitivement le parti pris le plus casse-gueule tant il est sur-utilisé dans le cinéma américain contemporain, sert avant tout à poser l'un des principes d'écriture du film. Ce dernier ne sera vu que par les yeux, le cerveau et le cœur de cette petite fille qui amènera ses proches dans une même direction. Le point de vue sera tenu jusqu'au bout, preuve éclatante d'une réelle volonté de cinéma. Loin de surligner les images en constatant les actions pour mâcher le travail du spectateur, cette voix tend avant tout à décrypter les émotions de l'héroïne. Cette attitude permet d'enrichir un scénario somme toute plutôt minimaliste dans son point de départ. En effet, il narre la simple relation entre la fillette et son père dans une communauté. La chose est classique mais les épreuves vont s'avérer quand même rudes à surmonter et c'est ce qui donne la force à ce script. L'homme a une relation assez ambigüe avec son enfant et leurs relations semblent assez conflictuelles. On ne sait pas s'il le traite en garçon – ce qu'il aurait voulu qu'il soit ? - ou en fille – sa véritable identité -, il le martyrise psychologiquement et ils ne vivent même pas ensemble dans le même lieu. Néanmoins, ces problématiques cherchent avant tout à rester dans un quotidien. L'aventure ne se passe qu'à petite échelle et c'est le gigantisme qui va venir à cette population et non l'inverse. Les personnages ne vont jamais tenter d'aller au-delà de leurs possibilités, de se prendre pour ce qu'ils ne sont pas ou de défier un destin aux soubresauts incroyables cachés. Ils veulent simplement être "normaux". Pour preuve, la caméra du cinéaste n'ira jamais très loin de ses protagonistes et restera à hauteur d'homme. Le plan serré lui permet d'entrer non seulement dans la profondeur des personnages mais également de poser quelques beaux moments de poésie.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image195.jpgLe cinéaste ne s'embarrasse de pas beaucoup d'artifices. Une excellente direction d'acteurs – ils sont tous formidables – et un jeu sur le point – certains plans ne fonctionnent qu'au flou artistique - feront très bien l'affaire. La simplicité est parfois le plus bel instrument pour s'exprimer. Grâce à ce refus d'alambiquer un récit, de prendre des directions qui auraient été pourtant possibles, le cinéaste procure une émotion sincère et bienveillante. Les larmes arrivent dès le début du film, introduction vertigineuse à ce petit monde, pour ne se sécher qu'à la fin du dernier plan final d'une beauté et d'un sens à couper le souffle. Il est bien aidé en cela par une utilisation optimale de la musique qu'il a lui-même co-composé. Epousant parfaitement les sentiments des personnages comme du spectateur, la bande originale se révèle être, au delà de sa compétence cinématographique, d'une beauté mélancolique absolue. Si le film est associé à Terrence Malick, c'est qu'il y a une raison. Celle-ci est simple. "Les Bêtes du Sud sauvage" convoque à chaque instant la nature environnante. Pourtant, elle n'est pas sublimée comme chez le maître américain et la comparaison se doit d'être rapidement évacuée. Ici, on ne la voit presque jamais, la faute en revenant à la prise de position de la caméra mais également à un statut. Elle est déjà présente pour les habitants de cette petite île perdue au milieu du bayou de Louisiane. Ceux-ci ne la (re)découvrent en aucun moment, elle est un constat. Pourtant, c'est elle qui va changer la vie de cette communauté. On pourrait alors reparler de Malick mais on pourrait également aborder tout un pan du cinéma américain qui aborde sans cesse cette problématique. Il faut le redire, la convocation du géant texan ne doit pas être à l'ordre du jour. Comme à son habitude générale, la nature va être un instrument de construction identitaire, à la fois individuel et collectif. La jeune fille va d'abord se transformer en une personne plus mature. Elle est obligée de grandir plus vite que la musique pour survivre. Et même si elle n'a qu'une petite dizaine d'années, le sens des responsabilités va lui éclater à la figure pour ne plus s'en aller. Bienvenue dans le monde adulte où les fantasmes ne sont plus et où la réalité peut être dure à encaisser. Heureusement pour elle, se voiler la face ne fait pas (plus) partie de son vocabulaire et sa situation ne pourra aller qu'en s'améliorant. Le monde peut dormir tranquille, la relève est assurée. D'autre part, c'est la nature qui prouve l'identité profonde à l'intégralité de la communauté. La tornade qui dévaste tout sur son passage, dont on pourrait croire qu'il s'agit de la tempête Katrina - pourquoi pas après tout ? -, est un prisme de combat pour la défense de sa vitalité collective. La position est paradoxale mais intéressante dans le sens où elle ne provoque pas de laisser-aller dramatique. Ce n'est surtout pas un instrument destiné à faire pleurer dans les chaumières en arguant sur la tristesse de la condition de ces pauvres gens. Ces derniers ne veulent surtout pas entrer dans le moule d'une société préfabriquée.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image196.jpgCette attitude salvatrice vaut bien tout l'or du monde. Certes, ils ne vivent pas toujours confortablement, comme le prouvent leurs baraquements et leurs intérieurs mis en valeur par l'hallucinante production artistique et les décors plus vrais que nature, mais au moins ont-ils le mérite de ne jamais cesser d'être eux-mêmes et de ne pas trahir leurs propres cheminements. La séquence du dispensaire est à ce titre éloquente, entre rire et blessure, et un plan symptomatique fait figure de maître-étalon. Inutile de le décrire, c'est davantage son statut filmique qui importe. Est-ce une flash forward ? Une vision mentale ? Une réalité de l'instant ? Le cinéaste joue avec les ambiguïtés de la représentation cinématographique pour nous faire ressentir la douleur d'une acculturation et surtout son manque total de logique humaine. Le métrage se pose comme un objet ouvertement rebelle sur l'état d'une société qui tire trop sur une approche globalisante au détriment d'une échelle moindre, sans doute moins gouvernable pour les puissants, mais qui fait toute la richesse d'une civilisation. En convoquant la civilisation, "Les Bêtes du Sud sauvage" s'affiche comme furieusement américain et le réalisateur ne décroche pas des principes fondateurs de la nation états-unienne. Plus que le panthéisme déjà évoqué et qui, finalement s'affiche comme plutôt iconoclaste dans son traitement, c'est la géographie qui fait sens dans le métrage. S'il devient inondé par la puissance des précipitations de la tempête, le territoire ne refuse pas moins d'exister. La preuve en est non seulement donnée par les habitants qui ne cessent jamais de le convoquer par la parole mais une carte existe bel et bien. La première approche renvoie à une donnée mentale, peut-être la plus importante pour cette population. L'île existe parce qu'ils y croient, tout simplement.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image197.jpgLa deuxième tentative prouve que l'espace est scientifiquement valable et qu'il est acté comme tel. Si ce principe est peut-être moins valable dans l'américanité quand on connait la puissance du fantasme dans cette civilisation, il n'en est pas moins un indice tout à fait valable de sa présence. Ce qui empêche le territoire de vivre, c'est une digue construite par les aménageurs qui n'ont pas compris l'importance de l'espace. Cette barrière artificielle fait clairement obstruction à la vitalité. Elle ne sert que l'économique, un gigantesque complexe industriel est d'ailleurs tout proche, au détriment de l'humain. A cause d'elle, les hommes et les femmes ne peuvent plus se déplacer correctement dans leur lieu de vie, ce qui a pour conséquence terrible de les amener à la mort. On le sait, le mouvement est une donnée importante dans la culture américaine. Or, ici, se déplacer ne peut être effectué que par des bateaux parfois d'une construction douteuse. Et même si les difficultés sont nombreuses , il en faut plus pour que les protagonistes soient découragés. Le film les montre de nombreuses fois en train de prendre, coûte que coûte, possession de leur espace. Pire, la digue ne permet pas de se projeter dans le futur en empêchant le regard d'aller au plus loin de ses capacités. L'imagination ne marche plus, le rêve ne devient plus à l'ordre du jour. L'horizon est obstruée, la Frontière cadenassée, la liberté bafouée. En ce sens, elle peut être comparée à la ligne de barbelé dans le western. C'est à ce moment précis que le cinéaste s'empare du plan d'ensemble pour mieux faire comprendre à chacun l'enferment et le caractère mortifère qu'elle suggère. Elle n'a aucune raison d'être là et les actes forts des protagonistes en son encontre est une déclaration puissante et manifeste d'une volonté de retour à l'espace initial.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image198.jpg"Les Bêtes du Sud sauvage", c'est aussi cela : une représentation de crise de l'Homo Americanus en proie aux malheurs de l'espace qu'il va devoir surmonter pour pouvoir se construire et vivre pleinement. Le film se pose finalement comme un pur manifeste pour une liberté américaine qui a du mal à être comprise en tant de ces temps modernes. Ce métrage est une merveille qui combine plaisamment réflexion et émotion. Il se pose définitivement comme l'un des meilleurs films de l'année 2012 et l'on ne peut que souhaiter le meilleur à un réalisateur, dont c'est la première livraison, qui a frappé un grand coup par son talent éblouissant.

Note : 8/10.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 14:53

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image246.jpgDans un futur proche, Tokyo est mise à feu et à sang par une horde de criminels mutants appelés "les ingénieurs". Sadiques et ultra violents, ces assassins ont la capacité de se greffer des armes à la place de leurs membres. A la tête de l'unité spéciale de la police chargée d'exterminer cette race, Ruka a juré vengeance depuis qu'ils ont assassiné son père. Emproie au chaos et à la violence, Tokyo est une nouvelle fois submergée des torrents de haine et des flots de la vengeance pure !

Après avoir été le superviseur des effets visuels et des maquillages du long métrage "Machine Girl", Yoshihiro Nishimura réalise "Tokyo Gore Police" en 2008, un nouveau titre tout aussi délirant et 100% gore qui s'ajoute à la collection culte du label "Sushi Typhoon". Bonne nouvelle pour les fans du genre, ils retrouveront les ingrédients qui en ont fait le succès de la série : effusion de sang à volonté jusqu'à en éparpiller sur la caméra, scènes d'horreur excessives, répugnantes à souhait et parfois même obscènes aux effets spéciaux perfectibles (mais c'est ce qui est en fait tout son charme), créatures originales  (femme crocodile, femme escargot...) et des combats hallucinants au sabre, à la tronçonneuse et j'en passe. Le seul petit bémol que je pourrai reprocher à "Tokyo Gore Police" c'est finalement l'histoire. En effet, le film a dû mal à prendre son rythme, le scénario va un peu dans tous les sens. Difficile donc de s'y retrouver dans ce méli-mélo... Mais, heureusement, au bout d'un certain temps, on apprend à connaître les personnages, l'intrigue a un peu plus de consistance et le final fait la part belle à l'univers des mangas.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image180.jpgUn classique du cinéma d'horreur japonais à la sauce "Sushi Typhoon" qui comblera les attentes les plus grandes des amateurs du genre.

Note : 6,5/10.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:36

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image141.jpgLorsque Oscar Diggs, un petit magicien de cirque sans envergure à la moralité douteuse, est emporté à bord de sa montgolfière depuis le Kansas poussiéreux jusqu’à l’extravagant Pays d’Oz, il y voit la chance de sa vie. Tout semble tellement possible dans cet endroit stupéfiant composé de paysages luxuriants, de peuples étonnants et de créatures singulières ! Même la fortune et la gloire ! Celles-ci semblent d’autant plus simples à acquérir qu’il peut facilement se faire passer pour le grand magicien dont tout le monde espère la venue. Seules trois sorcières, Theodora, Evanora et Glinda semblent réellement douter de ses compétences... Grâce à ses talents d’illusionniste, à son ingéniosité et à une touche de sorcellerie, Oscar va très vite se retrouver impliqué malgré lui dans les problèmes qu’affrontent Oz et ses habitants. Qui sait désormais si un destin hors du commun ne l’attend pas au bout de la route ?

Drôle d’idée que de choisir Sam Raimi, réalisateur de films d’horreur comme la série "Evil Dead", de "Jusqu’en Enfer" ou encore de la trilogie "Spider-Man", pour réaliser le nouveau film de Disney : "Le monde fantastique d’Oz". Mais on peut dire que le monsieur s’en sort avec les honneurs en nous en mettant pleins les yeux tout en glissant quelques scènes nous rappelant certains films d’horreurs. Je l’avoue, j’ai sursauté une ou deux fois.

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image233.jpgLe film débute sur un très beau générique en noir et blanc, usant magnifiquement bien de la 3D. S’en suit des séquences en noirs et blancs du grand et puissant Oz alias Oscar Diggs faisant des tours d’illusions à la population qui le croit magicien. Malheureusement, ses pouvoirs sont limités, et il se voit contraint de fuir dans une montgolfière après avoir du décliner la demande d’une jeune fille lui demandant de la refaire marcher. Cette fuite en montgolfière ne va pas se révéler de tout repos puisqu’il se retrouve dans un cyclone. Séquence incroyable de par l’utilisation de la 3D qui nous plonge totalement au cœur du cyclone ainsi qu’une autre séquence qui nous laisse le souffle coupé. C’est alors que l’on revient en couleur pour nous plonger dans un monde fantastique, le monde d’Oz. C’est là que l’aventure commence. Oscar Diggs fait la rencontre de Théodora la sorcière (Mila Kunis) qui lui fait part de la prophétie selon laquelle un Magicien du nom d’Oz viendrait les sauver de la méchante sorcière. Ça met tout de suite dans l’ambiance ! Oui mais voilà, notre bon vieux Oscar n’est pas vraiment un magicien, il est plutôt un "escroc" comme il le dit lui même alors comment tout ça va se terminer ? Je vais vous laisser le découvrir par vous–même sinon je vous spoilerai et ce n’est pas très gentil de ma part !

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image329.jpgDès les premières images, on est plongé dans un univers incroyable, que ce soit la partie en noir et blanc rappelant les vieux films ou le monde fantastiques d’Oz, on est éblouit et la 3D renforce ce sentiment. De plus, le fait que ce soit Sam Raimi qui soit au commande donne de l’épaisseur à l’histoire, d’autant plus que certains élans de "films d’horreurs" font leur apparition durant le film plutôt agréable enlevant le côté "conte de fée" de Disney. Certains passages rappellent un peu "Alice au pays des merveilles". Enfin, qui dit Monde Fantastique d’Oz, on pense directement au Magicien d’Oz. Cependant, à part quelques petits clins d’œil (le lion, les épouvantails, la route de briques jaunes...) on ne pas dire que le film suivent exactement le conte mais ce n’est pas plus mal !

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image427.jpgIl ne fait pas bon de se balader dans certains coins d’Oz On y découvre un James Franco parfait pour le rôle de "l’imposteur" et qui est à l’opposé du "prince" Disney. En effet, il est plutôt du genre à séduire chaque jolies femmes qui croisent son chemin et n’éprouve aucun remords à leurs raconter la même histoire pour ensuite les abandonner. On est donc loin du prince charmant ! Ainsi qu’une Michelle Williams éblouissante dans le rôle de Glinda. En revanche, des performances plutôt mitigées pour Mila Kunis et Rachel Weisz (Evanora) qui, parfois, en font un peu trop à mon goût. Enfin, ENORME coup de cœur pour Finley, le petit singe dont la voix est faite par Zach Braff qui forme un parfait duo avec Oscar Diggs. Comme quoi, James Franco sait y fait avec les singes ! On craque totalement pour ce singe prêt à tout pour aider son nouvel ami et amenant les séquences comiques nécessaires.

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image519.jpgEn somme, Le Monde Fantastique d’Oz est un film à aller voir malgré quelques scènes un peu trop « Disney » (la peau verte de la sorcière, too much…) mais très vite rattrapé par une très bonne mise en scène, des personnages attachants et de très bon acteurs, sans oublier une très belle 3D. On est ravi des quelques petits clins d’œil aux films d’horreurs qu’a semé ici et là Sam Raimi rendant le film vivant et « effrayant » par moment. On passe un bon moment pendant 2h et ça c’est que du bonheur !

Note : 8/10.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 13:51

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/neil_y10.jpgCe documentaire réalisé par Jonathan Demme est un va et vient entre des scènes extraites du concert de Neil Young au Massey Hall de Toronto en mai 2011, et le voyage de ce dernier qui prend la route vers l'Ontario en passant par la ville rurale de Omemee où il a grandi et effectué sa formation musicale. Dotée d'une mise en scène un peu lourde et maladroite, ce documentaire réalisé par Jonathan Demme ("Le silence des agneaux", "Philadelphia"...) nous plonge dans l'univers country et rock du chanteur et guitariste Neil Young. A travers un portait intimiste du chanteur agrémenté de quelques morceaux musicaux, ce film rend un vibrant hommage à un personnage haut en couleur reconnaissable à sa voix souvent haut perchée et à sa guitare omniprésente. Neil Young a ainsi goûté à plusieurs styles musicaux : rock folk acoustique agrémenté d'un peu de country, du hard rock et du grunge à la musique criarde et lancinante aux guitares saturées sans oublié la musique électronique, noise rock et rockabilly. Le documentaire gagne en force grâce aux nombreuses prestations musicales de Neil Young qui est littéralement envahi par ces chansons. Une performance remarquable qui fait de Neil Young un grand nom de la chanson country.

Note : 5,5/10.

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/oct15y10.jpg

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 14:45

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image230.jpgKate et Charlie, un couple de jeunes mariés, partagent une passion pour la musique, la fête… et surtout l’alcool. Kate réalise un jour que son style de vie met en péril son emploi d’enseignante et décide de rejoindre les Alcooliques Anonymes. Avec l’aide de son amie et mentor Jenny et du maladroit mais bien-intentionné M. Davies, principal-adjoint de son école, Kate reprend progressivement le contrôle de son existence. En devenant sobre, elle doit cependant faire face aux mensonges à son employeur et à sa relation tumultueuse avec sa mère, et remettre en question les fondements de son couple...

Comment pourrait-on résumer en quelques lignes l'histoire sincère et émouvante de "Smashed" ? Et bien, nous suivons tout d'abord le quotidien tumultueux de Kate et Charlie, un couple américain, plus ou moins ordinaire, qui a la fâcheuse habitude de consommer, sans modération, une grande quantité d'alcool en tout genre. Par la suite, Kate, fatiguée par les conséquences d'une telle vie, décide d'arrêter tout simplement de boire et parvient à trouver de l'aide dans un groupe des Alcooliques Anonymes. Mais, cela ne sera pas si facile... 

Co-écrit et réalisé par James Ponsoldt, "Smashed" est un très beau film sur l'emprise de l'alcool et sa volonté d'en sortir mais pas seulement c'est aussi un formidable hymne à l'amour, l'amitié et la famille. Sans excès ni violence gratuite, l'histoire se concentre uniquement sur l'essentiel (autrement dit ses personnages) et nous raconte en toute simplicité et avec une certaine conviction la vie mouvementé d'un couple qui va finalement devoir se remettre en question sur ses priorités et ses certitudes. Emouvant, bouleversant, traité de manière réaliste sans en faire trop, le scénario promet quelques séquences à la fois drôles et touchantes remplies de bons sentiments. La réalisation de James Ponsoldt est bien pensée et souvent judicieuse comme l'utilisation de la caméra à l'épaule pour partager plus facilement l'intimité des personnages. Le spectacteur a ainsi l'impression de se retrouver avec eux. N'oublions pas aussi la prestation sublime des acteurs dont la pétillante Mary Elizabeth Winstead ("Destination finale 3"...) ou encore Aaron Paul ("La dernière maison sur la gauche"...), Octavia Spencer ("La couleur des sentiments") naturellement éblouissante et Nick Offerman ("Sin City"...).

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image324.jpgPorté par une brochette d'acteurs talentueux, "Smashed" est un long métrage bouleversant et authentique qui mérite qu'on s'y intéresse.

Note : 7,5/10.

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 16:46

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image524.jpgLorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère...

Le succès de "L'Assassinat de Jesse James" par le lâche Robert Ford, une sélection au Festival de Cannes 2012, un casting A-List, un genre excitant et une connexion avec l'actualité. Voici tous les éléments qui faisaient de "Cogan : Killing Them Softly" un film que l'on attendait. Mais à trop patienter, forcément, la déception n'en est que plus grande. Pourtant, le début du métrage pose des bases d'une solidité exemplaire. Ce travelling dans un tunnel où une personne avance vers ce que l'on devine une zone sinistrée agrémenté d'un mixage sonore entre discours de Barack Obama et musique industrielle envoie le motif principal de "Cogan : Killing Them Softly". On va parler de désarroi humain sous fond de crise économique. Ainsi, et c'est l'une des premières impressions qui vient au spectateur, les personnages vont tous être des gros perdants qui n'arrivent pas à vivre pleinement leurs vies et qui se retrouvent embarqués dans des situations qu'ils n'arrivent jamais à pleinement maitriser. Le désenchantement est présent dans chaque mot de dialogues qui prennent leur temps : une négociation financière refusée, un mariage qui bat de l'aile, un truand qui s'auto-braque, un code d'honneur qui se fait la malle sont des preuves que la société n'avance pas correctement. Le cinéaste s'est amusé, pour un plus grand ressenti, à poser un casting hautement iconique avec les présences de Ray Liotta et de James Gandolfini qui ont clairement perdu leurs flamboyances d'antan, naviguant entre pitié et consternation, et d'autres têtes bien sympathiques, Brad Pitt et Richard Jenkins en tête. C'est la décadence morale d'une civilisation autrefois sûr de sa force qu'il nous est donné de voir par cette représentation de protagonistes qui jouaient jadis sur leurs ambitions, aussi détestables étaient-elles. Ici, ils donnent tous l'impression d'être blasés, incapable d'élever leurs conditions. Le constat est dur, l'échec est cuisant et l'Amérique en a finit avec ses opportunités, ses valeurs et ses idéologies, quelles qu'elles soient et quelques soient les moyens de les attraper et de les faire fructifier.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image619.jpgLe problème, c'est que ces dialogues sont parfois interminables et le film peut, peut-être, se résumer à une succession de scènes où les personnages n'arrêtent pas de blablater. De plus, un filmage en une succession de champs / contrechamps s'avère assez fade. Cette combinaison n'entretient pas toujours l'excitation et peut poser certains problèmes de rythme. Ce dernier tient seulement par rapport à la qualité des lignes déclamées et quelques unes apparaissent légèrement un ton en dessous de la plupart. Quand il n'y a ni les Pitt, Jenkins ou Gandolfini qui sortent clairement du lot, forcément le bât blesse et l'enthousiasme s'en ressent avec un poil d'ennui qui peut surgir à tout moment. Pire, dès que la première séquence réellement d'action se termine, le spectateur en est encore à chercher de la nervosité dans le reste du métrage. On nous promettait du badass, du violent, du lourd. Le spectateur se retrouve en fait devant un spectacle assez propret et en paradoxe avec son propos sur l'homme américain. Certes, tout ceci passe par la parole, les scènes d'action étant assez rares, et on comprend bien la posture du cinéaste de se renfermer sur ce principe de narration et de conditionner l'enfermement des protagonistes. Néanmoins, quelques images plus fortes à visée comportementaliste n'auraient pas été de refus car on ne sait finalement rien de ces individus dans leur manière de pénétrer le monde, d'interagir avec les données extérieures. Ils sont finalement cadenassés par et dans leur statut filmique, surtout que l'espace dans le genre américain est une donnée essentielle à ne pas négliger. Film de personnages typiquement oraux, "Cogan : Killing Them Softly" aurait pu basculer dans un cinéma plus viscéral et moins intellectualisant pour s'enrichir. Cela ne l'aurait pas empêcher d'être quand même cérébral. Cette sensation est d'autant plus rageante que la crise se retrouve parfois dans le dispositif de la mise en scène.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image715.jpgQuand Andrew Dominik prend la peine de faire prendre l'air à sa caméra, il se permet quelques belles images assez représentatives dans une optique assez classique et vintage des plus classieuses. La réflexion ne devient plus une donnée seulement dévolue aux personnages et se permet de contaminer le spectateur. Le superbe travelling latéral du début avec sa flopée de maisons en ruine et de rues mal nettoyées est à ce titre exemplaire et montre bien la déchéance physique du pays. Avec ce type de plan, le cinéaste prouve qu'il a parfois bien l'envie d'aller vers l'espace. De plus, le genre soulevé, le polar, est bel et bien celui par qui passe la dégénérescence urbaine avec cette plongée dans les bas-fonds sordides, les endroits oubliés, les ruelles cradingues, les banlieues mornes. Nous n'en sommes pas loin, ici, avec ses réunions sous des ponts, ses consignes de halles de gare, ses salles de jeu ou de réunion au fond des couloirs. Cette tentative est d'autant plus maligne qu'elle est un parfait contre-point au procédé sonore. Si on peut comprendre que les messages télévisuels et radiophoniques surchargent l'écran, il faut reconnaître qu'ils s'inscrivent parfaitement dans le projet du film. Ecoutés et vus par tout le monde et par personne à la fois, ils irriguent l'espace en continue telle une vague abstraite qui balaie et inonde la ville sans que personne ne s'en rende compte. Pourtant, elle a déjà touché l'ensemble de la population et aucun territoire n'a pu y échapper. La géographie, à l'instar des personnages, brosse le constat amer d'un pays en décrépitude. Il ne faut pas prendre le métrage comme une critique, avec dénonciation virulente ou démonstration à thèse que le cinéaste, d'ailleurs, refuse en annihilant toute perspective passée et future dans son discours. Le mal est déjà présent, le pourrissement était là à la naissance, il n'y pas de cause ni de conséquence, encore moins de solution. Il faut juste se laisser mourir. Entre une réalisation plutôt pudique et une sonorisation outrancière, "Cogan : Killing Them Softly" a su se trouver un style cinématographique, même si les messages auraient gagné à ne pas être commentés notamment dans une scène finale qui devient alors assez balourde. On pardonnera cet excès outrancier pour se rappeler que l'idée était des plus intéressantes. Dans l'ensemble, nous ne sommes pas loin des thématiques du cinéma des années 1970, autre grand moment de crise dans le pays de l'Oncle Sam, qui voyait toute une cinématographie criait sa rage et son désespoir. En tout cas, Cogan : Killing Them Softly se pose clairement comme un héritier de cette décennie et ne manque pas d'établir des passerelles autant par le polar et que le personnage.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image816.jpgNéanmoins, il ne faut pas crier au génie car le métrage déçoit formellement. Au-delà des piques énoncées plus hauts, il faut se bien se rendre compte de mauvais cœur que les plans d'une puissance évocatrice forte se sont plutôt rares. Certes, il y a de bien belles présences qui font bien plaisir mais le spectateur en arrive même à déceler quelques fautes de goût. "Cogan : Killing Them Softly" bascule alors dans l'inégalité et empêche le spectateur d'être à la fois convaincu et passionné. Deux moments précis viennent en tête : la scène de shoot à l'héroïne et l'assassinat de Ray Liotta. Toutes les deux sortent les gros sabots de réalisation et d'évocation. La première sort l'intégralité des stéréotypes liées à la prise de drogues avec arrivée du chef d'oeuvre de The Velvet Underground, Heroin la bien nommée, du plan subjectif aux limites du kaléidoscope et boosté au flou et de dialogues qui montrent bien la crétinerie du junky. Par l'empilage des clichés, cette séquence donne l'impression d'avoir soixante ans de retard. La seconde propose tout l'inverse. Elle envoie un ralenti, certes très graphique, mais qui s'éternise et qui ne sert finalement à pas grand chose. Le "bullet time" fait, ici, simplement trop moderne. La conclusion de ces deux scènes est terrible et assez symptomatique. Dans son ensemble, et si l'on ajoute le style initial, le métrage veut faire le fourre-tout afin de s'acheter une conscience post-moderne en montrant du doigt le fait qu'il a bien digéré l'éventail des représentations cinématographiques et montrer coûte que coûte un étalage de virtuosité. Hélas, avoir bien digérer ne veut pas toujours dire savoir bien digérer et le film, s'il ne devient pas prétentieux, s'avère être bancal et gratuit. Le cinéaste n'avait pas besoin d'une telle approche pour nous convaincre. Cela est bien dommage et ce ne sont pas les quelques fulgurances d'idées dans le point de vue qui vont nous satisfaire et relever la déception.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image914.jpg"Cogan : Killing Them Softly" n'est clairement pas la claque annoncée. On aurait aimé dire de nombreuses choses, se poser de multiples questions. Hélas, le réalisateur nous sort tout sur un plateau. S'il reste plutôt plaisant, le métrage n'est pas à la hauteur de ses ambitions et de sa réputation et reste mineur dans le genre. On pourrait, finalement, même presque parler de gâchis.

Note : 6/10.

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 15:17

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image125.jpgGrégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.

Après 6 ans d’absence, au cinéma Eric Rochant revient avec "Möbius", un film d’espionnage impliquant les russes et les américains. Le réalisateur semble avoir un certain goût pour le monde de la mafia puisqu’il réalisa la saison 2 et 3 de la série "Mafiosa". Mais revenons au vif du sujet : "Möbius". Alors que veut dire "Möbius" ? Et bien le film tire son nom du "ruban de Möbius" qui est un anneau qui n’a qu’une seule face et qu’un seul bord. Cependant, il faudra attendre le dénouement du film pour avoir une explication et en comprendre la signification.

Revenons à l’histoire. On suit donc Grégory Lioubov, alias Moïse, qui est envoyé à Monaco pour surveiller les agissements de Ivan Rostovsky, puissant homme d’affaire Russe. Pour se faire, son équipe va engager Alice, accessoirement trader qui à fait couler Lehman brother et qui le vit bien ! Ce qui lui vaudra d’être interdit de séjour aux Etats-Unis (c’est la moindre des choses). Son nom de code sera "Crapule" tandis que celui de Rostovky sera "Diamant" (c’est tout de suite plus facile à prononcer).

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image225.jpgQuand on va voir un film d’espionnage, on se dit qu’il va y avoir de l’action, des courses poursuite, du suspens... Mais je n’ai rien vu de tout cela dans "Möbius"... En effet, l'intrigue repose avant tout sur une histoire d'amour avec, pour fond, des enjeux politico-économiques parfaitement mis en valeur par la vision un brin complexe, mais non dénuée d'intérêt, du réalisateur. Il y a également quelques petites incohérences qui font que l’on a du mal à croire à cette mission. Tout d’abord, le micro que l’on pose sur le sein gauche d’Alice qui porte une chemise bien ouverte et transparente. Ne me dite pas que l’homme d’affaire russe ne remarquera pas ce micro, surtout placé à cet endroit (si vous voyez ce que je veux dire...). Ensuite, l’équipe de Loubiov qui préfère découvrir l’identité de l’amant d’Alice plutôt que de se concentrer sur les agissements de Rostovsky. On aime tous les potins mais là, c’est pas très professionnel ! En parlant d’amant, parlons en de l’histoire d’amour entre Lioubov, alias Moïse et Alice ! Alors une histoire d’amour qui commence dans un bar qui s’appelle "Destiny" et qui se continue dans un autre bar appelé "L’Apocalypse" en compagnie d’un homme qui se fait appelé Moïse, je suis peut-être parano mais si j’étais Alice, je trouverai ça un peu bizarre. On a envie de croire à cette belle histoire d’amour entre cet officier des services secret russe et cette française enrôler, un peu malgré elle, pour coincer le méchant russe mais il manque un petit quelque chose qui fait qu’on reste sur notre faim. C’est bien dommage parce que tous les ingrédients étaient là.

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image320.jpgMais rassurez-vous, il y a tout de même des points positifs. Tout d’abord le dénouement de l’histoire est intéressant et promet, sans hésitation, à ses spectateurs quelques rebondissements. On s’y attend un peu mais pas totalement, il y a donc un petit effet de surprise pas désagréable du tout. Ensuite, Tim Roth y est, comme à son habitude, extraordinaire dans le rôle du menaçant et puissant homme d’affaire russe et Jean Dujardin y est aussi très bon. La mise en scène d'Eric Rochant est aussi remarquable et son expérience dans le film d'espionnage ("Les Patriotes" en 1993) lui permet d'avoir aussi une certaine aisance dans l'écriture du scénario pour tout ce qui concerne sa crédibilité.

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image417.jpgAvis donc très mitigé concernant "Möbius". L’histoire était prometteuse mais n’a malheureusement pas donné les fruits escomptés. L’action met du temps à se mettre en place mais le dénouement, la réalisation, la mise en forme et le jeu des acteurs sauvent le film.

Note : 6,5/10.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 15:50

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/20365310.jpgDans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.

Déjà portée à l'écran en 1995 par Danny Cannon, cette nouvelle adaptation cinématographique du comics "Judge Dredd" créé par John Wagner et Carlos Ezquerra en 1977 est une réussite totale. Portée par la performance remarquage de Karl Urban ("Star Trek", "Le seigneur des Anneaux"...), le film surprend par sa réalisation pétillante et dynamique agrémentée par-ci par-là de quelques séquences tournées au ralenti qui donnent aux scènes une dimension surréaliste. Même si ces séquences sont techniquement réussis, elles n'en sont pas moins utiles. En effet certaines de ces scènes sont trop longues, trop statiques voire inutiles mais donnent un côté bande dessinée qui n'est pas déplaisant. Doté d'un scénario un peu simplet mais efficace, le film réserve son lot de scènes spectaculaires dopées à l'hémoglobine et servies par d'excellents effets spéciaux. On a également apprécié le jeu de chat à la souris qui naît peu à peu entre les différents protagonistes et qui fait monter la pression jusqu'au dénouement final. Bref  un pur divertissement qui mérite le coup d'oeil. Petit bémol, quand même, on aurait apprécié voir le visage de Karl Urban au moins une fois dans le film. En effet on ne le voit jamais sans son casque.

Note : 7/10.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 15:54

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image168.jpgLa vie d'une jeune fille bascule le jour où un groupe de yakuzas massacre son jeune frère et la torture en lui coupant le bras gauche. Décidée à se venger, elle se construit alors une mitraillette en guise de prothèse.

"Machine Girl" est incontestablement le film qui a remis au goût du jour les productions japonaises fantastico-gore à petits budgets à destination du "Direct-To-DVD" et qui a lancé véritablement le label "Sushi Typhoon" et ses très nombreux titres du même gabarit comme "Tokyo Gore Police", "Helldriver" ou encore "Robogeisha". Le réalisateur Noboru Iguchi tire habilement les ficelles de son scénario, certes très maigre sous la forme d'une simple vengeance, mais terriblement efficace pour ce qui est de nous offrir quelque chose de vraiment pas ordinaire. Et le mot est encore assez faible quand on voit l'absurdité et le délire de certaines scènes, qui, au final, s'avèrent tout simplement cultes comme les sushis humains, le soutien gorge perceuse ou le bras tempura. Les amateurs du genre trouveront aussi leurs comptes en matière d'hémoglobine et de séquences, je dois dire, bien répugnantes car "Machine Girl" pousse la barre très haut dans ce domaine et n'hésite pas à nous en mettre plein les yeux : ça gicle de partout jusqu'à l'écran de la caméra, les membres sont coupés, arrachés, explosés... Bref, quand le ridicule ne tue pas, il rend plus fort... Cela me rappelle un peu (ou beaucoup...) les films "Grind House" avec "Planète Terreur" de Robert Rodriguez et "Boulevard de la mort" de Quentin Tarantino.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image167.jpgAu niveau des acteurs, ils sont pour la plupart convaincants surtout quand on sait que certains d'entre eux, comme l'héroïne interprétée par Minase Yashiro, n'ont aucune expérience dans le cinéma. Enfin, une dernière chose est à préciser c'est que, malgré un petit budget, les effets spéciaux, visuels et les maquillages sont assez réussis et même si parfois on voit réellement le trucage, le charme opère toujours... C'est un peu la même chose que les effets spéciaux façon "carton pâte" des films de science-fiction des années 70-80...

Pour résumer, un divertissement horrifique déjantée des plus joussifs qui fait la part belle aux scènes gores bien saignantes et aux classiques du genre.

Note : 7/10.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 13:48

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/20461110.jpgDans les années 60, trois sœurs originaires de Harlem connaissent la célébrité comme chanteuses, mais leurs relations vont peu à peu se détériorer lorsque l'une d'entre elle décide de quitter le cocon familial pour vivre avec un riche homme d'affaire. Battue et droguée, elle désenchante rapidement et tombe de plus en plus dans la dépression. Ces deux autres soeurs vont tout tenter pour la sauver.

"Sparkle" est une comédie musicale sympathique et attachante qui assure le spectacle tout le long du film. Mené par un trio d'actrices épatantes dont la ravissante Jordin Sparks, le film est un remake de "Sparkle" de Sam O'Steen, sorti en 1976 et inspiré du groupe féminin très populaire aux États-Unis dans les années 60, The Supremes. Bercé par des musiques envoûtantes des années 60, le film est un vibrant hommage aux chanteuses noires américaines qui se sont essayées dans la chanson. Malgré un scénario un peu léger et des situations récurrentes, le spectacle est assuré et la prestation musicale finale de la regrettée "Whitney Houston" dans son dernier film suscite l'admiration. On prends véritablement du plaisir à écouter les sublimes voies des chanteuses qui nous émerveille à chaque morceau. Produit par Whitney Houston en personne et écrit par Joel Schumacher, "Sparkle" mérite un petit coup d'oeil rien que pour voir une dernière fois la célèbre chanteuse qui, a elle seule, illumine la scène. On notera la participation du chanteur Cee-lo Green en début de film. 

Note : 6/10.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 16:50

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image193.jpgÀ 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !

On n’attendait peut-être pas Seth MacFarlane dans le domaine du film de cinéma en prise de vue réelle, lui qui a surtout travaillé dans l’animation télévisuelle. Le créateur des "Griffin" et d’"American Dad !" arrive pourtant sur les écrans avec ce "Ted", l’histoire d’une amitié entre un trentenaire un peu paumé et un ours en peluche qui a réussi l’exploit de prendre vie après que son propriétaire, alors jeune, eu fait le vœu d’une telle incarnation lors d’un Noël. A partir de ce postulat ludique et loufoque aux frontières du merveilleux, le souhait relevant quand même du conte de fées, le réalisateur va tenter de nous convaincre que la réalité peut être à ce point bouleversée. Force est de reconnaître qu’il y arrive plutôt bien. Son ours en peluche est une merveille d’animation et le scénario le pose d’emblée comme une entité à part entière, connue de tous et parfaitement intégrée. Le spectateur peut ainsi facilement croire dur comme fer à l’histoire racontée. Surtout, la posture imaginative est une matrice pour que le métrage puisse plonger dans les méandres du réel. En effet, plus que l’histoire d’une peluche dans le monde, "Ted" raconte surtout le parcours de John pris sous les traits d’un Mark Wahlberg à l’aise dans l’exercice comique et décidément compétent quand il est bien dirigé. Englué dans une situation d’ "adulescent", il n’a, à 35 ans, pas encore pris le sens des responsabilités. Sa copine lui en veut d’ailleurs, elle qui veut de lui qu’il passe au stade supérieur de son évolution individuelle. Mais les choses ne sont pas faciles. Il faut dire que sa condition ne fait pas rêver. Certes, sa compagne est plutôt mimi – normal, c’est Mila Kunis même si son personnage reste sous exploité – mais son travail n’est pas tellement excitant. Il préfère normalement faire la fête, tout du moins prendre l’existence sous un angle assez cool, boire des bières et rester scotché devant un écran de télévision. Cette attitude peut-être juvénile apparaît alors normale et compréhensive car elle se cache derrière une peur de grandir dans un monde pas vraiment accueillant et dont on préfère s’exclure via de multiples paradis artificiels bien plus jouissifs. Cependant, après de multiples périples pouvant être vus comme une série de rites initiatiques, Ted va faire comprendre à son meilleur pote qu’il est temps de passer à la vie adulte. La démarche est typique dans ce genre de films mais l’une des forces du métrage est de ne pas prendre ce propos sous un angle consensuel qui ferait plaisir à tous les garants de la bonne conduite de la société occidentale. Seth MacFarlane ne veut pas que ses protagonistes se renient et abandonnent leurs identités propres sur l’autel d’une conscience moralisatrice. Le petit discours final habituel censé apprendre la vie, plus aux spectateurs qu’aux personnages d’ailleurs, ne se trompe pas en étant à la fois discret, lucide et surtout iconoclaste par rapport à ce qu’Hollywood nous sert habituellement. On peut arriver à jongler entre les deux statuts qui ne sont pas incompatibles malgré ce que certains racontent, le film le dit clairement. Demander à sa fiancée en mariage n’est pas incompatible avec continuer à faire des conneries, rester en couple ne veut pas dire se couper de ses amis d’enfance. Derrière ces deux exemples pris parmi d’autres, le cinéaste nous dit que l’équilibre trouvé entre cette sorte de grand écart comportemental n’en sera que plus intéressant pour chacun et plus vivable pour tous.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image253.jpgCe qui est vivable surtout, c’est bien l’humour du film. Ce dernier a été vendu comme un exemple virevoltant de nouvelle comédie américaine. Et il faut bien le dire, Ted paye généralement une tournée de bonne tranche de rigolade tant les vannes fusent de bon cœur. Malgré tout, peut-être sont-elles trop limitées dans l’écriture dans le sens où certaines donnent l’impression d’avoir été écrites simplement pour elles-mêmes et non dans une logique scénaristique linéaire. Néanmoins, il ne faut pas non plus trop faire la fine bouche tant Ted respire la sincérité et la générosité. Seth MacFarlane veut tout donner, quitte à parfois trop en faire donc, dans un simple et unique but : celui de détendre son public. Son pari est réussi et une question vient, à la fin, titiller le spectateur : depuis quand n’avons-nous pas éclater de rire de bon cœur dans une salle de cinéma ? Les exemples se comptent sur le doigt de la main. Les Judd Apatoweries, le duo Simon Pegg / Nick Frost, la bande à Ben Stiller, Riad Sattouf et Michel Hazanavicius, voici les tops actuels du rire et Seth MacFarlane peut sans problème s’inscrire dans le haut du panier de la comédie. Il faut surtout dire que le réalisateur est un connaisseur car son comique peut plaire à un large éventail. D’un côté, elles prennent un côté politiquement incorrect salvateur. Quand ce n’est pas certaines personnes qui en prennent pour son grade, ce sont quelques comportements irrévérencieux qui provoquent l’adhésion non conformiste. De l’autre, l‘humour tente l’identité générationnelle. A ce titre, le genre s’accorde parfaitement avec le discours. Le métrage se pare d’une belle tendresse à la vue du regard que porte le cinéaste sur ses protagonistes voire d’une émotion certaine quand elle convoque la nostalgie. C’est l’une de ses grandes forces. C’est également l’une de ses faiblesses. En effet, les spectateurs ne naviguant pas autour de la tranche d’âge du héros pourront se sentir peut-être désarçonnés par le déluge de private jokes culturelles précises. A trop vouloir appuyer sur une population, Ted peut perdre de sa capacité à rassembler.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image347.jpgA ce niveau, le métrage se trouve dans un entre-deux retrouvable également dans la mise en scène. Si certains épisodes sont assez bien construits avec des effets de montage bien sentis - on peut penser notamment au trajet de John vers la fête dans l’appartement de Ted - il faut bien avouer que Seth MacFarlane est plus à l’aise dans le maniement de la plume que dans celui de la caméra. En effet, globalement, le reste du film navigue vers un certain manque d’originalité. Bien sûr, le spectateur pourra trouver des milliers de films beaucoup plus faibles formellement mais on aurait aimé que Ted pousse ses ambitions plus loin. La réalisation est correcte, il ne faut quand même pas vilipender le réalisateur car on ne tombe pas dans la platitude complète, mais elle correspond davantage à un exercice de techniciens compétents qu’à la patte de Seth MacFarlane. Un manque d’identité se fait cruellement sentir, chose d’autant plus bizarre que cette personnalité irrigue sans cesse l’écriture. Le côté rebelle initié dans le scénario est finalement quasi-absent dans la forme, ce qui a pour conséquence de donner un manque d’équilibre au film. C’est dommage. Néanmoins, le réalisateur qui a surtout l’expérience de la télévision est sur de bonnes voies pour élargir ses projets du petit au grand écran.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image432.jpgMalgré des faiblesses que l’on peut mettre sur le compte de l’excès de bonne volonté et sur un manque d’expérience dans le savoir-faire purement cinématographique, Ted se révèle être l’une des meilleures comédies vues sur un écran depuis bien longtemps. Ce n’est peut-être pas suffisant pour entrer dans la liste des meilleurs films de l’année mais c’est déjà bien assez !

Note : 7/10.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 11:50

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image118.jpgLa dynamique meneuse Violet, la très droite Rode et la sexy Heather accueillent Lily, nouvelle étudiante fraîchement débarquée, dans leur groupe. Leur but ? Aider des étudiants particulièrement déprimés grâce à un programme reposant sur des donuts et des numéros de claquettes. Les filles se lient d’amour avec une série de jeunes hommes, dont le doux Charlie, le séduisant Xavier et les hilarants Franck et Thor, qui mettront à rude épreuve leur amitié et leur bon sens...

Le réalisateur Whit Stillman, qui n'avait pas réalisé depuis "Les derniers jours du disco" en 1998, revient derrière la caméra pour son nouvveau long métrage intitulé "Damsels in Distress" ou pour ceux qui auraient quelques difficultés avec la langue de Shakespeare "Demoiselles en Détresses". Avec ce nouveau film, Whit Stillman annonce son grand retour au cinéma et on peut dire qu'il n'a pas choisi la simplicité. Diposant d'un casting séduisant et très convaincant avec en outre Greta Gerwig (""...) vraiment excellente dans un rôle qui lui a donné du fil à retordre (pour plus de détails, je vous invite à visionner le bêtisier présent dans les suppléments du DVD), Megalyn Echikunwoke (""...), Analeigh Tipton (""...) ou encore Adam Brody (""...), "Damsels in Distress" se résume tout d'abord comme un vibrant hommage aux comédies musciales des années 30 que le réalisateur affectionne tout particulièrement mais aussi comme une oeuvre philosophique à part entière intimiste, sincère et drôle qui n'hésite pas à donner des opinions élaborées sur des sujets plus ou moins délicats comme le suicide, les croyances, la dépression... Au niveau de la forme, c'est une réussite en tout point : décors, costumes, réalisation, photographie, bref, rien n'est laissé au hasard et le petit monde tout droit sorti de l'imagination de Mr Stillman prend vie autour de personnages atypiques loin des stéréotypes et qui n'ont pas finit de nous surprendre.

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image217.jpgAprès plus de 10 ans d'absence, le réalisateur américain Whit Stillman revient plus en forme que jamais avec ce "Damsels in Distress" qui ne décevra sûrement pas ses fans. C'est aussi l'occasion de découvrir les pas d'une nouvelle danse à la fin du long métrage...

Note : 7,5/10.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 17:04

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/waxwor10.jpgUn groupe d’adolescents est invité à visiter un curieux musée de cire qui expose de célèbres personnages de la littérature d’horreur. Au fur et à mesure ils vont se rendre compte que les sculptures de cire sont plus que de simples statues...

Pour son premier long métrage, l'acteur, réalisateur et scénariste Anthony Hickox nous propose un authentique film d'horreur qui réunit les plus grandes figures du cinéma d'horreur. Porté par le jeune Zach Galligan ("Gremlins"), "Waxwork" est une agréable surprise. Mise en scène d'une manière dynamique et joviale, le film dispose d'un scénario original et réserve son lot de scènes gores qui abonde tout le long du film. Disposant d'une bande son récréative et de bon effets spéciaux pour l'année, le film tient sa promesse de divertissement et maintient le rythme dans l'action s'accordant même de temps en temps un petit brin d'humour. A noter la participation du réalisateur dans le rôle du prince et de son frère James D. R. Hickox dans le rôle de l'assistant du chasseur de loup-garou. Les acteurs John Rhys Davies (La trilogie du "Seigneur des Anneaux") et Patrick Macnee (la série "Chapeau melon et bottes de cuir") font également partie du casting. En 1992, Anthony Hickox réalisera une suite avec Zach Galligan dans le rôle titre. 

Note : 7/10.

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 15:05

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image119.jpgAprès l'arrestation et l'exécution de leur chef Andy, la famille Lok met Funky, l'un des frères, à la tête de la triade. Mais tous souhaitent mettre la main sur la fortune du gang et un véritable carnage va s'en suivre. Complot, assassinats, attentats, un à un les membres de la famille sont liquidés. Mais qui tire les ficelles de cette lutte acharnée pour obtenir le pouvoir et le magot de la triade ?...

Les films de combat asiatique sont très appréciés par les occidentaux car ils sont souvent spectaculaire visuellement et remplis de séquences de combats magistralement bien chorégraphiés. Bad Blood ne déroge pas à la règle. Même si l'histoire est un peu simpliste et le scénario trop prévisible, les séquences de combats s'enchainent parfaitement et réservent de belles cascades. On regrette toutefois la présence de quelques temps morts qui s'entremêlent avec les scènes d'actions rendant le tout un peu trop répétitif. Servis par une brochette d'acteurs talentueux et une bande sonore électrique, le film de Dennis Law a ce qu'il faut pour plaire aux fans de Kung Fu et aux amateurs de bastons survitaminées. Même si la réalisation est soignée, elle reste linéaire et manque de ryhme. Il faut attendre les scènes combats pour relever le niveau. Mais je vous rassure les séquences sont nombreuses et magistralement orchestrées. Bref un film d'action asiatique qui mérite vraiment le coup d'oeil.

Note: 6/10

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 14:52

http://i17.servimg.com/u/f17/14/27/60/71/prince10.jpgTerre Sainte, 12ème siècle… Au cours de la Quatrième Croisade, le chevalier Killian met la main sur un trésor convoité par tous : le Saint Graal, le fameux calice du Christ. Epaulé par sa troupe de fidèles et par Sigrid, une princesse Viking, il se voit alors chargé de le ramener en sûreté jusqu’au Royaume d’Espagne. Mais leur voyage s’avère des plus périlleux : une mystérieuse malédiction semble suivre leur trace, dévastant les villages et terrorisant les populations. Qui sont donc les ennemis de l’ombre qui veulent s’emparer du Graal ?

Savant mélange d'histoire et de conte fantastique, ce film d'origine espagnol nous transporte dans un univers plein de magie et d'aventure. Inspiré de la célèbre bande dessinée espagnol "El Capitán Trueno" conçu par Víctor Mora et le dessinateur Miguel Ambrosio Zaragoza, cette adaptation cinématographique se regarde avec grand plaisir et nous suivons les aventures rocambolesque de ce héros médiéval,  brillamment interprété par le jeune Sergio Peris-Mencheta, avec attention. Mise en scène par Antonio Hernandez, le film n'a aucune vocation moralisatrice mais propose seulement un cocktail coloré et festif d'une BD nationalement connue à tous les fans de cet univers. Mené par une brochette d'acteurs méconnus en France mais talentueux, le film tient sa promesse de divertissement sans presque aucun temps mort et dispose d'une bande sonore électrique et réjouissante. Côté effets visuels, le film ne déçoit pas et réserve son lot de scènes d'actions spectaculaires même si la qualité de l'image n'est pas digne des plus grands studio de cinéma. On l'aura compris "Prince Killian" est un héros national espagnol qui reste l'un des plus gros succès BD du pays et même si la bande dessinée est inconnu en France, les amateurs de films de cape et d'épée à la "Donjons et Dragons" vont appréciés cette adaptation cinématographique et les quelques rebondissements qui pimentent l'intrigue vont les faire tenir en haleine jusqu'à la scène finale.  

Note : 6,5/10.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 10:43

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/20196810.jpg1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus dans le couloir de la mort, ils vont enquêter sur le cas Hillary Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté sans preuves concluantes. Persuadés de tenir l’article qui relancera leur carrière, ils sillonnent la région, conduits par Jack Jansen, le jeune frère de Ward, livreur du journal local à ses heures perdues. Fasciné par la troublante Charlotte, Jack les emmène de la prison de Moat County jusqu’aux marais, où les secrets se font de plus en plus lourds. L’enquête avance au cœur de cette Floride moite et écrasante, et révèle que parfois, la poursuite de la vérité peut être source de bien des maux…

Inspiré du roman de Pete Dexter, l'adaptation cinématographique de "Paperboy" reste fidèle à l'oeuvre original même si le réalisateur de "Precious" s'accorde de temps à temps des petits moments d'égarements. Malgré une réalisation un peu pesante et des séquences statiques, le film gagne en énergie par la prestation sans équivoque de Madame Nicole Kidman en femme desséchée par excès et joviale en quête du prince pas trop charmant. Toutefois l'intrigue policière du film fait main basse face aux séquences semi érotiques qui agrèmentent par-ci par-là l'histoire. Entre les parties de jambes en l'air de l'actrice, les scènes sado-maso gay du cultissime Matthew McConaughey et la présente du juvénile Zach Efron en slip blanc torse nu, le réalisateur se fourvoie dans les méandres d'un scénario qui part dans un autre genre.

http://i70.servimg.com/u/f70/14/27/60/71/paperb10.jpgMalgré ces quelques petites tâches noires qui enlaidissent la trâme de l'histoire, le film tient la route et présente avec réalisme une amérique post-raciste et corrompue dans les années 70. Électrisant et incongru mais futile, le film de Lee Daniels trouve satisfaction dans les performances de ses acteurs de première classe qui enflamment les esprits.

Note : 6,5/10.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 10:27

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image112.jpgWilee est sans doute le plus doué et le plus rapide des coursiers à vélo de New York. Son quotidien consiste à traverser la ville en tous sens en évitant les taxis qui foncent, les voitures, et huit millions de piétons… Pourtant, lorsqu’il prend en charge un mystérieux pli, le danger va être d’un autre genre. Certains sont prêts à tout pour s’emparer de ce qu’il transporte. Ce qui avait commencé comme une course express ordinaire va vite se transformer en un contre-la-montre mortel à travers les rues de Manhattan...

Avec "Course contre la Mort (Premium Rush)", David Koepp se lance de nouveau dans la réalisation après avoir signé six long métrages dont les sympathiques "Hypnose" en 1999 et "Fenêtre secrète" en 2004 et après avoir écrit les scénarios d'un certain nombre de films aux succès non négligeables comme "Jurassic Park", "Mission : Impossible", "Le Monde Perdu : Jurassic Park" et "Spider-Man 1 et 2". Cette fois-ci, on peut dire que le challenge est de taille : filmer des acteurs dans les rues de New York à vive allure sans risquer de les blesser... Après avoir visionné le making of présent dans le DVD, on apprend en outre que le tournage n'a pas été sans difficulté que ce soit pour les acteurs ou l'équipe technique : entraînement intense, gestion de la circulation, matériels spécifiques pour filmer les courses poursuites en vélo, chaque scène a été méticuleusement préparée pour éviter tout accident... En résumé, David Koepp et son équipe se sont réellement surpassés pour proposer aux spectateurs un divertissement survitaminé au suspense soutenu et très bien rythmé. Le scénario manque peut être de finesse par moments mais il réussit malgré tout à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Au niveau du casting, nous retrouvons la star montante d'Hollywood Joseph Gordon-Levitt ("Inception"...), Michael Shannon ("Machine Gun"...) excellent dans son rôle, Dania Ramirez ("American Pie 4"...) et Jamie Chung ("L'Homme aux poings de fer"...).

http://i72.servimg.com/u/f72/16/38/28/65/image212.jpgUn thriller efficace et brillant, aux scènes d'action palpitantes et réussies, qui sera l'occasion, pour certains, de vous faire découvrir les grandes rues de New York. Accrochez-vous, ça va secouer !...

Note : 8/10.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:14

http://i17.servimg.com/u/f17/14/27/60/71/daethb10.jpgUne trentaine d'étudiants se retrouvent dans un camp d'été pour étudier en vue de leur examen d'entrée à l'université. Mais les élèves commencent à mourir un par un. Une seule issue possible, répondre aux énigmes, qui risquent de les mener sur la piste de Tae Yeon, une nageuse prometteuse morte il y a deux ans...

Malgré le manque cruel d'originalité, "Death Bell 2" apporte son lot de rebondissements et de scènes d'horreurs. Même si l'idée générale est identique au premier opus, les scénaristes ont su développer une nouvelle intrigue et de nouvelles énigmes. La réalisation reste soignée, les acteurs convaincants, et la scène finale nous montre encore une fois que le film oscille entre épouvante et fantastique. Servis par une musique envoutante, le film reprend à l'identique les ingrédients qui ont fait le succès du premier volet. Même si là encore le scénario manque de souffle, on suit avec horreur le sort macabre de chaque étudiant tout le long du film. La séquence finale nous laisse cependant sur notre fin. Un troisième épisode est peut être en attente....

Note: 6/10.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 11:55

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/xx10.jpgLiu Jin-xi, fabricant de papier, mène une vie paisible dans un village isolé avec sa femme Ayu et ses deux enfants. Un jour il se retrouve impliqué dans la mort de deux criminels et la cour envoie le détective Xu Bai-jiu pour enquêter. Très vite Xu se rend compte que leur mort n'est pas accidentelle et la vie de Liu va en être bouleversée...

Avec des noms comme Peter Chan ("Les seigneurs de la guerre"...), Donnie Yen ("Ip Man 2, le retour du grand maître"...), Takeshi Kaneshiro ("Les 3 royaumes"...) et Yu Wang ("La vengeance de l'homme à un seul bras"..) qui n'avait pas tourné depuis 1993, le long métrage "Swordsmen" bénéficie, que ce soit devant ou derrière la caméra, d'un solide casting très adepte du film de genre où le kung fu est roi. Réalisé en 2011, "Wu Xia" (titre original) est un honnête divertissement conçu avec beaucoup d'attention par des spécialistes qui savent exactement comment concevoir, grâce à des moyens raisonnables, un film d'action dans toute sa splendeur. Sans forcément apporter du renouveau au genre, le long métrage de Peter Chan parvient tout de même à rivaliser avec de grands classiques et pour cause : une réalisation soignée, un montage rythmée, une musique envoûtante, des scènes de combats d'une force et d'une beauté incroyable, des acteurs aux talents indiscutables, une histoire peut être peu originale de prime abord mais pourtant captivante du début à la fin. Le début du film, sous forme d'enquête policière, ne manque déjà pas d'intérêts (scènes de baston spectaculaires et utilisation judiciceuse d'effets visuels plutôt réussis) et la suite des évènements ne fera qu'accroître notre engouement pour arriver avec impartience jusqu'au dénouement final... De plus, les paysages naturels sont vraiment magnifiques et le dépaysement est total.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/xxx10.jpg"Swordsmen" s'avère être au final un très bon film de kung fu au casting cinq étoiles, à la réalisation signée de main de maître par Peter Chan et aux séquences d'action hallucinantes.

Note : 8/10.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 10:23

http://i17.servimg.com/u/f17/14/27/60/71/19179910.jpgLes vingt meilleurs élèves d'une école privée sont réunis un samedi afin d'assister à un cours magistral. Au milieu de la leçon, une télévision s'allume et montre une des élèves enfermée dans un grand aquarium où l'eau monte peu à peu. Une voix inconnue leur explique qu'ils vont devoir passer un nouvel examen avec une règle simple : à chaque mauvaise réponse, un des leurs
mourra...

Ce huit clos d'origine Sud-Coréenne distille un suspense qui va crescendo et instaure une atmosphère angoissante qui tient en haleine du début jusqu'à la fin. Mené par une pléiade d'excellents acteurs, ce film mélange les scènes horreurs avec une petite touche de fantastique qui a le mérite d'attirer notre attention. Le scénario tient la route, mais reste trop linéaire. Le déroulement de l'histoire manque de rebondissements et s'étirent en longueur. L'ambiance oppressante qui règne dans le film est maintenue grâce au jeu de cache cache entre les différents protagonistes. La mise en scène est soignée, efficace et dynamique. Le cinéma d'horreur asiatique montre une nouvelle fois son pouvoir de distraction en nous proposant ce film qui mélange habilement l'épouvante et le fantastique. Fort de son succès au box office Sud-Corréen, le film a connu une suite sortie en 2011 qui reprend les lignes principales du premier opus.

Note: 6.5/10 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 13:55

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image185.jpgObsédé par la mort récente de sa femme et de sa fille, John Hebron tente de se raccrocher à sa carrière de policier entre deux verres de whisky. Venu chercher conseil auprès du père Porter, dont l'église vient d'être saccagée, John décide d'enquêter pour retrouver une statue de la Vierge qui a disparu...

Après avoir réalisé en 2007 "King of Sorrow", le réalisateur canadien Damian Lee signe le scénario et la réalisation de "Sacrifice", un thriller palpitant sous fond de traffic de drogues. L'histoire n'est pas forcément originale et les protagonistes sont parfois un peu stéréotypés comme le héro qui se noie dans l'alcool et accumule sans cesse les heures au boulot après la mort de sa femme et de sa fille. Mais, malgré cela, le long métrage n'est tout de même pas dénué de qualités : l'intrigue est rudement bien mené, le suspense va crescendo, l'ambiance est de plus en plus prenante, on s'attache rapidement aux personnages et au bout d'un certain temps, on attends impatiemment la fin pour savoir si oui ou non justice sera faite... Je n'en dis pas plus... L'interprétation des acteurs est admirable, on retiendra tout d'abord le duo plutôt sympa de Cuba Gooding Jr ("Pearl Harbor"..) et Christian Slater ("Pluie d'Enfer"...) qui joue ici un simple prêtre bien loin de ses habituels rôles de héro. Nous avons aussi dans le reste du casting Kim Coates ("Resident Evil : Afterlife 3D"...) et le jeune Devon Bostick ("Journal d'un Dégonflé : ça fait suer !"...) que l'on retrouvera d'ailleurs dans le nouveau film de Damian Lee : "The Truth" aux côtés d'Eva Longoria ("Desperate Housewives"...), Forest Whitaker ("Le Dernier rempart"...) et Andy Garcia ("La Panthère Rose 2"...).

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image249.jpgPour résumer, "Sacrifice" est un film tout ce qu'il y a de plus divertissant, bien rythmé et interprété par une brochette d'acteurs aux talents inépuisables.

Note : 7/10.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 13:17

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/tv_fic10.jpgSarah Tyler retourne chez les siens pour une brève visite, l’environnement familial n’étant pas des plus agréables. L’arrivée d’une forte tempête va forcer Sarah, ses frères ainsi qu’un couple d’amis à rester dans cette maison isolée au milieu de la campagne toute une nuit. Ils se lancent dans une petite fête improvisée et vont vite découvrir qu’ils ne sont pas seuls, une bête sauvage assoiffée de sang surgit de l’obscurité pour les attaquer. Piégés et effrayés, rien n’est laissé au hasard et chacun commence à douter de l’autre...

Il est inutile de lister tous les films de loups garoux qui se sont accumulés depuis ses dix dernières années avec des histoires plus ou moins originales et des productions plus ou moins réussies mais ce "Night Wolf", ici présent, est un sympathique divertissement sur le thème, pourtant usé, de la lycanthropie sans forcément arriver à la cheville de grands classiques du genre comme l'excellent "Le loup garou de Londres" de John Landis ou le moins ambitieux mais remarquable "Ginger Snaps" de John Fawcett. Mais, malgré cela, le long métrage de Jonathan Glendening (qui a récidivé avec les loups garous dans "Strippers vs Werewolves" avec Robert Englund...) s'en tire plutôt bien avec les moyens du bord. L'intrigue mise beaucoup sur l'effet de surprise, son atmosphère lugubre et son suspense omniprésent qui, au final, nous captive au plus haut point et arrive même à nous faire sursauter à plusieurs reprises.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/rvb_di14.jpgLe jeu de cache-cache entre la créature et les personnages principaux dans une grande demeure n'est pas nécessairement une grande trouvaille scénaristique mais s'avère néanmoins efficace et terrifiant à souhait. Au casting, on retiendra la présence de deux guests stars : Tom Felton mondialement connu pour son rôle de Draco Malfoy dans la saga "Harry Potter" et Simon MacCorkindale, décédé durant l'année du tournage, célèbre pour avoir joué dans la série culte "Manimal" mais aussi dans des films comme "Mort sur le Nil" et "Les Dents de la Mer 3"... Autre point à préciser c'est la qualité des effets spéciaux : du très beau travail. 

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/rvb_di13.jpg"Night Wolf" est un film de monstres agréable à suivre qui n'a peut être pas l'étoffe d'un grand classique du genre mais qui séduira indéniablement son public amateurs de créatures lycanthropiques aux crocs acérés.

Note : 7/10.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 12:49

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/besour11.jpgUn tout jeune orphelin, Manuel Henrique Pereira, est initié par Maître Alipio à la capoeira. Il deviendra "Besouro", le scarabée, le Maître des Maîtres. Alipio devient également son tuteur et son ami, lui enseignant, au-delà de la discipline de cet art, la justice et le combat contre les préjugés raciaux. Bientôt le colonel Venancio commandite l’assassinat d’Alipio.

D'après l'histoire vraie d'un célèbre capoeriste brésilien, "Besouro, Le Maître de Capoeira" est, d'une part, un long métrage remarquable en ce qui concerne sa forme : visuellement époustouflant, le film de João Daniel Tikhomiroff dispose d'une très belle photographie, d'un montage soigné et d'une réalisation originale. D'autre part, le scénario, bien construit et palpitant du début à la fin, se penche sur la véritable vie de Manuel Henrique Pereira, plus connu sous le nom de Besouro Mangangá considéré comme le plus grand maître de la Capoeira (un art martial afro-brésilien qui puiserait ses origines dans notamment les méthodes de combat et les danses des peuples africains au temps de l'esclavage) de tous les temps. A mi chemin entre le réel et l'imaginaire, entre les légendes et les faits, l'intrigue nous entraîne dans un fabuleux voyage entre la réalité et la spiritualité et nous offre aussi l'occasion d'assister à de nombreuses scènes de combat aussi réussies et spectaculaires les unes que les autres. En ce qui concerne les acteurs, ils sont, pour la plupart, convaincants malgré leurs faibles expériences dans le domaine du cinéma.

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image223.jpgEn résumé, un formidable hommage au maître incontesté de la Capoeira traité avec beaucoup d'émotion et de sagesse aux multiples scènes de combat et de danse tout simplement ébouriffantes.

Note : 7,5/10.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 11:40

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image171.jpgJohn Mason assiste impuissant au meurtre de son père. Il se lance immédiatement sur les traces du meurtrier et atterrit dans une petite ville. Il tombe alors sous le charme d'Alice et oublie peu à peu sa vengeance. Jusqu'au jour où la jeune femme lui présente son frère, Rudd, qu'il soupçonne être l'assassin de son père...

Avant toute chose, "Le Cavalier de l'Aube" est un remake du long métrage du même nom datant de 1935 avec John Wayne et n'ayant pas vu ce dernier, je ne pourrai donc pas vous donner mon avis sur le respect de l'oeuvre originale.

Cette nouvelle version nous l'a devons à Terry Miles, réalisateur pas forcément connu pour sa filmographie principalement composée de sorties DTV, qui nous propose un long métrage à petit budget (avec un temps de tournage très serré d'environ 2 semaines) mais qui a tout de même réussi à s'entourer d'un casting de premier choix : Christian Slater ("Pluie d'Enfer"...) excellent dans son rôle de cowboy solitaire, Jill Hennessy ("Komodo"...) toujours aussi talentueuse et ravissante, Lochlyn Munro ("Scary Movie"...) et enfin, la cerise sur le gâteau, l'acteur canadien prestigieux Donald Sutherland ("Hunger Games"...). Bref, que du beau monde...

http://i11.servimg.com/u/f11/16/38/28/65/image240.jpgL'histoire est assez simpliste et manque peut être de punch mais l'ensemble reste plaisant à suivre et réserve quelques petites surprises. Les différents personnages sont, pour ma part, très bien interprétés par notre brochette d'acteurs aux talents inépuisables et leurs caractères sont typiquement familiers aux classiques du genre. De plus, l'équipe de tournage s'est aussi donné beaucoup de mal afin de restituer un environnement en adéquation avec son temps : chapeau, pistolets, décor, costumes et j'en passe... Le scénario nous réserve aussi son lot de rebondissements comme tout bon film de Far West qui se respecte : courses poursuites à cheval, réglement de comptes, vengeance meurtrière, attaques de diligence...

Bref, "Le Cavalier de l'Aube" est un honnête western, certes sans réelle prétention mais néanmoins divertissant, au casting trois étoiles avec un Donald Sutherland au meilleur de sa forme.

Note : 6,5/10.

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